La programmation 2017 du Festival al-Bustan a été dévoilée. Sa présidente, Myrna Bustani, lance une invitation ouverte au public à «participer à la magie de ce programme», qui se tiendra du 15 février au 19 mars 2017.
La 24e édition du Festival al-Bustan se place sous le signe des «Reines et impératrices de l’Orient». Shéhérazade, Sémiramis, Médée, Cléopâtre, Zénobie… Ces femmes si puissantes que les hommes ont marché dans leur ombre», affirme Myrna Bustani. Autant de femmes qu’il y a d’histoires, des «histoires vraies», que les membres du comité du festival ont appris à connaître, l’enthousiasme croissant à chaque fois que l’écheveau dévidait un fil supplémentaire, un détail d’une histoire. Cet enthousiasme, Mme Bustani est la première à l’avoir perçu, senti, pensé. Entraînant dans son sillage tous ses collaborateurs. Gianluca Marcianó en tête, le directeur artistique du festival, qui affirme et réaffirme la particularité du cru 2017, de par le titre, de par le thème, qu’il considère comme une source d’inspiration, suivant le credo du festival: toujours mieux, de bout en bout, du premier concert au dernier, aller non en innuendo mais en crescendo, afin de proposer, chaque semaine, un «festival en soi», tout au long de ces cinq semaines de musique classique, du 15 février au 19 mars.
Ravel, Rimsky Korsakov, Rossini, Beethoven, Dvorak, Rachmaninov, Bizet, Mozart… Chaque composition, chaque opéra, la part belle, cette année étant accordée au chant opératique à la grande joie de Gianluca Marcianó, a été choisie avec un grand soin pour correspondre, d’une part, à la thématique sélectionnée, «à ces femmes de pouvoir qui ont fait l’histoire et qui sont issues de cette partie du monde», et d’autre part, à l’exigence de la qualité et de la particularité de l’événement, de chaque concert.
La soprano Anush Hovhannisyan, la mezzo-soprano Anna Bonitatibus, le violoniste Renaud Capuçon, la pianiste Khatia Buniatishvili, la soprano Silvia dalla Benetta… interprètes célèbres, stars, nouveaux talents prometteurs ou visages déjà familiers des festivaliers du Bustan, accompagnés essentiellement de l’orchestre du festival, sous la direction de
M. Marcianó, ainsi que des concerts «hors des sentiers battus», comme le «gig» du festival, le 5 mars, au cours duquel la pianiste classique Gloria Campaner coiffera la casquette de DJ pour mixer musiques classique et électronique, aux côtés du DJ Giorgio Cadamuro, alias Ceacus Animi; ou le théâtre en arabe Julia Domna, le 6 mars, avec Mireille Maalouf, Serena Chami et Cherif Khaznadar; ou encore l’Ensemble Jacaranda, le 19 février, regroupant des instruments atypiques… «Chaque soirée est unique, et aucune n’est à rater», affirment d’un même chœur les organisateurs du festival.
Concerts d’ouverture et de clôture
Vendredi 15 février Le grand gala d’ouverture:
Hérodiade de Massenet, Samson et Dalida de Saint-Saëns, Semiramide de Rossini, La Reine de Saba de Gounod, interprétés par Anush Hovhannisyan (soprano), Ketevan Kemoklidze (mezzo), Giulio Pelligra (ténor) et Igor Golovatenko (baryton).
Dimanche 19 mars La grande finale opératique:
Extraits de Nabucco de Verdi, La mort de Cléopâtre de Berlioz, extraits de Aida de Verdi, interprétés par Silvia dalla Benetta (soprano), Paola Gardina (mezzo), Lorenzo Decaro (ténor), accompagnés de l’Orchestre Joven de Extremadura, sous la direction de Gianluca Marcianó.
Et entre les deux, l’immanquable concert qui a lieu, chaque année, à l’église Saint-Joseph des jésuites, le mercredi 22 février, dédié cette année à la Vierge Marie, avec le Stabat Mater de Rossini, qui sera interprété par Nestan Meboniya (soprano), Alessandra Volpe (mezzo), Giulio Pelligra (ténor) et Goderzi Janelidze (basse), accompagnés de l’orchestre du Festival al-Bustan et la chorale du Théâtre national serbe, sous la direction de Gianluca Marcianó. ●
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