Magazine Le Mensuel

Nº 3075 du vendredi 3 mars 2017

Confidences partis

Confidences partis

Taymour à la députation
Le congrès général du Parti socialiste progressiste a réélu à la présidence du PSP, début février, le député du Chouf, Walid Joumblatt, qui avait pourtant exprimé, à maintes reprises, sa volonté de prendre sa retraite politique. Toutefois, les hauts responsables du parti et les cheikhs druzes ont estimé que la communauté traverse des défis existentiels qui nécessitent un chef ayant de la poigne et de l'expérience, deux qualités dont l'héritier désigné, Taymour Joumblatt, ne peut pas encore se prévaloir. Joumblatt père a, par conséquent, décider de retarder son départ. Cependant, à en croire des sources du PSP, le seigneur de Moukhtara céderait son siège électoral du Chouf à son fils, lors des prochaines élections législatives.

Pénurie de cadres à Amal
Le Mouvement Amal, dirigé depuis 38 ans par le président de la Chambre, Nabih Berry, peine à trouver du sang neuf pour remplacer les cadres vieillissants en poste depuis des lustres. Les problèmes de recrutement rencontrés par le mouvement font que de nombreux postes, qui devraient être pourvus par des cadres moyens, sont vacants ou confiés à des responsables plus âgés, qui cumulent déjà plusieurs fonctions. Cette pénurie de cadres a des conséquences fâcheuses sur le fonctionnement de plusieurs organismes, notamment dans les domaines social et éducatif, qui ne fournissent plus à la base les services auxquels elle est habituée depuis des années. Cette situation a créé une sorte de cercle vicieux pratiquement insurmontable. Les jeunes chiites se tournent plutôt vers le Hezbollah, dont les institutions continuent de fonctionner normalement, en dépit des difficultés financières dues à la coûteuse guerre de Syrie.

Echanges d'accusations au Futur
Les élections internes organisées au Courant du futur (CDF), à l'issue du congrès général de fin novembre, ont donné lieu à des échanges d'accusations entre des candidats malheureux et la direction du mouvement. Des militants battus lors de l'élection des responsables régionaux ont accusé le secrétaire général du CDF, Ahmad Hariri, d'avoir ajouté près de 400 noms aux listes électorales à Beyrouth, pour favoriser des candidats soutenus par la direction du courant. De nombreuses irrégularités auraient été signalées dans d'autres régions. Cependant, la direction du CDF a rejeté en bloc ces accusations, répandues par de «mauvais perdants» La direction a souligné que des candidats proches d'Ahmad Hariri, comme le fils du député Mohammad Hajjar ou Mme Bouchar Itani, ont été battus, ce qui prouve le «caractère démocratique» des élections internes.

«Bedna Nhasseb» veut entrer au Parlement
«Bedna Nhasseb», l'un des groupes les plus actifs de la société civile, a décidé de présenter des candidats ou d'en soutenir d'autres dans tout le Liban lors des prochaines élections législatives. Ce mouvement non confessionnel, proche de l'ancien ministre des Télécommunications, Charbel Nahas, réclame l'adoption du mode de scrutin proportionnel. «Bedna Nhasseb» a rendu public les noms de ses huits premiers candidats de différentes communautés: Ahmad Hallani, Georges Azar, Ghina Doughan, Nehmat Badreddine, Hadi Mounla, Hani Fayyad, Wassef Haraké et Elham Moubarak.

Démissions en cascade au PSNS
Cinq des dix-sept membres du Conseil supérieur du Parti syrien national social (PSNS) ont présenté leur démission à la mi-janvier. Il s'agit de dirigeants historiques du parti, comme l'ancien chef du PSNS, Gebran Areijy, le président du Conseil supérieur, Mahmoud Abdel Khaliq et l'ex-député Antoine Khalil. Les démissionnaires protestaient contre l'acceptation, par le président du parti, Ali Kanso, d'un poste ministériel, sans en avoir référé au préalable au Conseil supérieur, comme il est d'usage.  

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