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Nº 3076 du vendredi 7 avril 2017

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Omar Christidis, fondateur d’Arabnet. «Le codage dans les écoles une révolution du secteur»

Quelles sont les tendances digitales au Liban et dans la région en 2017? Magazine a interrogé le fondateur d’Arabnet, Omar Christidis, lors de la 8ème édition de ce rendez-vous annuel des entrepreneurs de la région.

Pouvez-vous présenter Arabnet?
J’ai eu l’idée d’Arabnet en 2009. A cette époque, j’étais à la recherche d’un emploi dans le secteur du digital. Je me suis alors aperçu qu’il n’existait que très peu de ressources concernant ce secteur: pas de conférence ni de point de rencontres entre les différents acteurs…J’ai alors décidé de lancer Arabnet, une conférence annuelle de l’industrie tech dans la région. Nous avons organisé notre premier événement en 2010. Lors de la dernière conférence au mois de février nous avons rassemblé quelque 1 300 participants venus de toute la région et 80 intervenants du monde entier.

Quelles sont les grandes tendances digitales qui vont marquer le Liban et le monde en 2017?
Au niveau mondial, la grande tendance digitale est l’intelligence artificielle, qui va révolutionner la manière dont on vit : les maisons intelligentes ou encore les voitures, avec la conduite automatisée…
Au Liban, ce qui est très intéressant c’est l’introduction du codage et de la robotique dans les écoles. Des jeunes Libanais participent à des compétitions régionales de robotiques et en sortent souvent gagnants. Cela est très important car nous avons besoin de main d’œuvre qualifiée dans ce secteur, pour répondre aux besoins des industries digitales qui se multiplient au Liban.

Quid de la «Fintech»?
La Fintech (terme issu de la contraction de finances et technologies) est un secteur très tendance dans le monde. Il y a presque quatre-vingt start-up spécialisées dans ce secteur dans la région. Les start-up libanaises représentent pas moins de 15% des représentantes de la Fintech dans la région. Mais en réalité, le potentiel est bien plus important. L’importance du secteur bancaire libanais offre bien plus d’opportunités. Ce dont on a besoin, c’est d’un cadre réglementaire adéquat pour encourager les banques à expérimenter ce type d’initiatives.

Soraya Hamdan

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