Réseaux sociaux
Ayman Rafic Hariri à la tête de Vero
Ayman Rafic Hariri a été désigné Visionnaire de l’année par les Arabian Business Awards. Le 5ème enfant de Rafic Hariri a toujours aspiré à s’établir à son compte. Si c’est grâce à son père qu’il a été impliqué au sein de la compagnie Saudi Oger, il doit à sa mère, Nazek, d’être à la tête d’une société de médias sociaux. Agé de 38 ans, il raconte que sa mère l’a encouragé à décrocher un diplôme de sciences informatiques. Ayman Hariri, en partenariat avec un cousin, Motaz Nabulsi, et l’investisseur Scott Birnbaum, a créé son entreprise Vero, loin du modèle de distribution «bricks and clicks». L’application Vero est payante et n’accepte pas de publicités. Ce qui entraîne l’exclusion de tout profilage des données personnelles des souscripteurs et la maîtrise des personnes qui y ont accès. De plus, la plateforme permet le partage de données avec un interlocuteur à partir d’un sélecteur en boucle. Le premier million d’utilisateurs bénéficiera d’abonnements gratuits à vie alors que les autres acquitteront un montant symbolique. Vero a été lancée en Arabie saoudite. L’une de ses fonctionnalités «Buy now» a permis la vente pour un million de dollars d’une Aston Martin DB5 de 1964. C’est le premier véhicule classique à être vendu via une application 2.0, en partenariat avec la société d’enchères de voiture Coys.
Carlos Slim
Moins riche de 16 milliards de dollars
La veille de l’annonce de la candidature de Donald Trump à la présidentielle américaine, la fortune du libano-mexicain s’évaluait à un peu moins de 67 milliards de dollars. A présent, elle ne représente plus «que» 51 milliards de dollars. La fortune du géant des télécoms aurait souffert de la chute abyssale de la valeur du peso, en raison de la volonté de Trump de construire un mur à la frontière mexicaine. En revanche, à la suite de la rencontre entre les deux hommes, Slim a gagné en popularité et il est pressenti à la présidentielle mexicaine de 2018. Il est considéré comme le meilleur candidat pour affronter Trump.
Cosmétiques
Les sœurs Khanjian créent La Peau
Irma et Carla-Maria Khanjian, deux sœurs libano-canadiennes, ont réussi à acquérir en 2012 pour 1$ la compagnie de Biotec, Be Future, où elles ont travaillé pendant cinq ans. Depuis, elles ont transformé cette société en une entreprise pionnière dans la biotechnologie avec un gros chiffre d’affaires. Une firme qui continue de faire des vagues dans l’industrie de la cosmétologie avec la sortie de trois produits antioxydants pour le soin du visage sous la marque La Peau. Les deux sœurs, qui ont fait des études d’économie, prennent en charge la formation du personnel de la firme. Elles s’occupent de la ligne de production sous un sceau suisse agréé, du packaging et de la vision marketing de leurs produits. Pendant la guerre du Liban, elles avaient émigré en 1989 avec leurs parents à Athènes, avant de s’installer à Montréal. La Peau, le produit de soins de la peau le moins cher en Suisse, est vendu dans les pharmacies, les spas médicaux et les cliniques de chirurgie plastique. Il est disponible, entre autres, aux Etats-Unis, au Japon, en Suisse ainsi qu’aux Emirats arabes unis et au Liban. Convaincues que le succès du produit réside dans sa composition, elles n’ont jamais déposé la marque, car cet enregistrement commercial les aurait obligés à dévoiler leur formule.
Liliane Mokbel