Londres:
Noor Issam Farès dans la joaillerie
Noor Farès, fille de l’ancien vice-Premier ministre libanais et richissime homme d’affaires, s’est lancée depuis 2009 dans la haute joaillerie, ouvrant son premier atelier sous l’enseigne N.oor, qui s’est transformée en Noor Farès avec la montée de sa renommée internationale. Au-jourd’hui, la jeune femme est basée à Londres après avoir vu le jour et grandi à Paris. Toutes ses créations portent, en filigrane, une estampe académique et une inspiration évidente qui trouve ses racines dans les contes de fées, les histoires des trésors de pirates et les symboles talismaniques. Aussi retrouve-t-on souvent l’œil protecteur, héritage de sa culture libanaise. En fait, Noor a été entourée d’une mère, d’une grand-mère et d’une tante (designer) qui ont représenté, au fil des ans, les canons de la beauté et de l’élégance. Après le lycée, Noor étudie l’histoire de l’art et développe sa connaissance des beaux-arts, affirmant son style et enrichissant son imaginaire. Sa passion pour les bijoux raffinés ne cessant de croître, elle prend alors des cours au GIA (Gemological Institute of America) pour parfaire sa connaissance des pierres précieuses et des techniques artisanales de fabrication.
Restauration
Béchara Nammour reste aux Etats-Unis
Qu’est devenu Béchara Nammour, le grand magnat de la restauration raffinée? Son parcours, comme celui d’autres émigrés, sera conté dans une exposition d’envergure intitulée Many voices, one nation, qui se tient à partir de cet été et pour 20 ans, au Musée de l’histoire américaine, à Washington DC. Dans une lettre, l’ancien maire de Washington, Anthony William, lui rend hommage en tant qu’homme d’affaires qui a œuvré dans la restauration depuis 22 ans dans cette cité et a fait revivre le district de Columbia, permettant le renforcement de son attractivité touristique. Illustrant parfaitement l’aspect valorisant de l’émigration, Béchara Nammour trouve sa place dans ce haut-lieu de la culture et de l’éducation qu’est la Smithsonian Institution. Selon ses propres paroles, les Etats-Unis sont une nation forgée par les immigrés. Les différentes populations qui viennent s’y installer apportent avec elles leur héritage respectif, formant un creuset de cultures du monde. Mais malgré cette diversité de voix, les Etats-Unis demeurent une seule grande nation. «L’Amérique est ce que la population veut en faire et souhaite être. C’est pourquoi j’ai décidé d’y rester». Il se sent, sur le double plan politique et économique, un citoyen américain. «Les Etats-Unis sont la terre des opportunités, permettant de livrer une concurrence loyale et de rebondir après un échec. Si vous voulez vous installer aux Etats-Unis, venez en tant qu’entrepreneur, non pas comme un salarié.» Avec sa société Capital Restaurants Concept, il poursuit son parcours dans la restauration.
Diala Makki
Une icône de style à la télévision
Diala Makki, présentatrice sur le petit écran, est née en Iran et a grandi à Beyrouth. Sa carrière télévisée a commencé au Liban, où elle a animé un programme axé sur la mode destiné aux jeunes. Par la suite, elle se rend à Dubaï, en 2004, et devient reporter au sein des équipes de Dubaï One. Aujourd’hui, la jeune femme réalise son propre talk-show, Mashaheer (Les célébrités) sur Dubaï TV. Elle couvre les événements du tapis rouge et les grands festivals de films, et interviewe des personnalités comme Angelina Jolie, Karl Lagerfeld ou le prince Harry. Elle a aussi assuré la couverture du festival international du film de Dubaï, la semaine de la Haute couture de Paris. Diala Makki est une amie du designer syrien Rami el-Ali, devenant même la star de sa collection de haute-couture mariée en 2012. Elle a joué dans deux films réalisés par l’émirati Ali Mostapha intitulés La Tahkom Ala Mowdao Min Khelal Al Sora (2013) et Rise (2014). Cette figure du petit écran est considérée comme une icône du style au Moyen-Orient, forte de 136 000 followers sur son compte Instagram.
Liliane Mokbel