Traduisant une volonté d’adaptation aux nouvelles mutations du monde du travail, un accord de coopération a été signé entre l’USEK, HEC Montréal et le groupe Debbane Saikali Holding.
Créer une plateforme interactive pour apporter un regard créatif sur les problèmes actuels du monde des affaires, tel est le contexte dans lequel s’inscrit ce partenariat multidimensionnel. Cet accord vise, en effet, à déterminer les critères que l’USEK et HEC Montréal sont tenues de respecter, dans le cadre du programme de gestion «Essentials of MBA». Ce dernier, spécialement conçu par HEC Montréal, est destiné à tous les professionnels et cadres du groupe Debbane Saikali Holding. Assuré en Amérique latine, en Afrique et en Asie, il comprend six sessions de formations. Celles-ci sont dispensées par des enseignants internationaux qui figurent dans la liste des enseignants les plus éminents de HEC Montréal. Il s’agit de renforcer les liens qui devraient exister entre les institutions éducatives et les entreprises, afin de mieux cerner le marché dans son caractère compétitif et variable. L’accord permettra d’opérer un profond changement dans les mentalités, que ce soit au niveau des responsables universitaires ou de celui des responsables du monde des affaires. Doyen de la faculté de Gestion et des Sciences commerciales (FGSC), le Pr Elie Assaf explique qu’«il est demandé à l’université de jouer un rôle moteur dans le développement économique et social». L’introduction de nouveaux cursus ainsi que l’approfondissement de la recherche en sont les principaux vecteurs. C’est dans ce sens que cette coopération réalise une sorte de «complémentarité optimale», source de richesse pour l’économie du pays. Ainsi, «mieux comprendre l’évolution, la modernisation, les changements et les mutations de l’économie mondiale permet-il de répondre intelligemment aux besoins des marchés», comme l’entend le Pr. Assaf.
Société familiale opérant exclusivement dans le domaine agricole à l’origine, les activités du groupe Debbane Saikali Holding s’est élargi pour inclure les fleurs (Exotica), l’énergie, les télécoms, l’immobilier et, tout récemment, la production vinicole. Présente dans 8 pays du Moyen-Orient, mais aussi aux États-Unis, la société a réussi à se développer, en dépit de circonstances défavorables au Liban. «C’est dans le but de la préserver que nous avons décidé de la transformer en véritable entreprise, via la formation de jeunes hommes d’affaires», explique Nadim Saikali, le président du groupe. «En rejoignant notre entreprise, ils pourront bénéficier de notre formation et auront la chance d’intégrer l’une des écoles de gestion les plus prestigieuses mais aussi de profiter des technologies les plus avancées. Outre l’impact positif sur leurs carrières, nous assurons ainsi une continuité grâce à l’éducation», assure-t-il. En mettant son personnel, ses talents, ses ressources et ses relations au service des entreprises, de l’industrie et de l’économie, l’USEK se veut une institution dont l’une des priorités est d’assurer aux jeunes une formation adaptée au goût du jour.
Natasha Metni