Le Bureau du développement régional et des programmes externes a pris son envol. Pour Fadi el-Hage, délégué du Recteur pour le développement régional, il s’agit là d’un relais exceptionnel entre le monde académique et le monde professionnel.
Qu’est-ce qui a été à l’origine de la création du Bureau du développement régional et des programmes externes?
Fondé en septembre 2017, le bureau a été instauré en continuité avec les valeurs préconisées par l’USJ. Cette institution est riche de sa notoriété et de son expérience, dans tous les secteurs d’activités et tous les domaines. Elle jouit d’un réseau très diversifié d’institutions, dans tout ce qui se rapporte à l’enseignement supérieur. Sa mission fonctionnelle et culturelle facilite l’acquisition de formations qui permettent d’exercer, dans les meilleures conditions, toute activité dans la société. Dans la charte de l’université, on évoque l’importance de la formation continue, ainsi que la préoccupation de l’université relative l’intégration des étudiants dans le monde professionnel. C’est donc dans ce cadre que le Bureau en question a vu le jour.
Quels en sont les objectifs principaux?
Ce bureau a pour mission principale d’assurer un lien entre le monde académique et le monde professionnel. L’université ne peut plus, aujourd’hui, être repliée sur elle-même. Elle a besoin de s’ouvrir sur le monde professionnel dans un échange bénéfique. L’USJ ne se contente plus uniquement de former les étudiants sur le plan académique. Elle s’intéresse également au monde du travail, sur les plans local et régional (MENA-pays du Golfe, les Etats d’Afrique, y compris l’Afrique centrale).
Comment cela se traduit-il concrètement?
Tout tourne autour de l’importance de la formation continue. Nous assurons, par le biais d’experts issus des différentes facultés de l’USJ, des formations qui s’adressent aux adultes. Aussi sommes-nous en plein dans le domaine de l’andragogie (formation des adultes). Nous ciblons donc des personnes qui ont déjà fait leur entrée dans le monde professionnel ou qui s’apprêtent à le faire. Celles-ci doivent être poussées par le besoin d’avoir une performance accrue dans leur travail, de développer un plan de carrière et de déployer leurs compétences.
Le monde d’aujourd’hui est de plus en plus centré sur la formation tout au long de la vie. Toute personne ne peut plus se limiter à l’obtention de diplômes universitaires, quel que soit leur nombre.
En quoi consistent ces formations?
● Les formations continues ponctuelles: elles visent le développement d’une compétence professionnelle bien précise dans un champ déterminé. Prenons à titre d’exemple le renforcement des compétences des cadres d’une institution sur le leadership et la communication. Ainsi des compétences transversales comme la communication, le leadership, le travail en équipe, sont-elles visées. D’autres formations disciplinaires spécifiques peuvent entrer en jeu aussi, comme par exemple le e-banking, le e-marketing ou la gestion hospitalière.
● Les formations sur mesure (demandées par le monde du travail) ou les formations programmées (quand le bureau propose des formations au marché professionnel).
● Les services de consulting: études de besoins, développement de stratégies institutionnelles, coaching, études d’impact.
● La gestion de grands projets académiques: il peut s’agir d’une institution qui recourt au bureau pour la création d’un département de formation continue ou pour l’élaboration d’un cursus diplômant dans les pays du Golfe, en Afrique ou ailleurs.
Natash Metni Torbey