Le Naef K. Basile Cancer Institute (NKBCI) du Centre médical de l’Université Américaine de Beyrouth (AUBMC) se présente comme l’un des principaux instituts de lutte contre le cancer chez l’adulte au Liban et dans la région.
La lutte contre le cancer nécessite une équipe dédiée à maintenir les patients suffisamment forts dans leur combat contre l’une des maladies les plus dévastatrices. L’engagement envers les patients au NKBCI va au-delà de la prestation de soins sophistiqués. Le respect des besoins individuels de tous ceux qui sollicitent des soins est mis en avant. Il s’agit de donner aux patients les connaissances et le soutien dont ils ont besoin pour réussir leur combat.
«Nos patients sont au cœur de nos activités. Nous croyons que tous les malades méritent les meilleures modalités de traitement, déclare le directeur du NKBCI, le professeur d’Hématologie et d’Oncologie, Dr Ali Taher. Notre mission est de réduire le fardeau du cancer au Liban et dans la région en appliquant des connaissances et des technologies médicales de pointe et en développant des programmes intégrés et avancés de soins, de recherche, d’éducation et de prévention».
Environnement convivial. Le nouvel établissement du centre de cancérologie adulte dans le bâtiment Halim et Aida Daniel (Daniel ACC) comprend un espace d’accueil spacieux pour les patients et la famille dans un environnement convivial.
Aujourd’hui, cet établissement ultramoderne s’est établi comme un centre multidisciplinaire de référence composé d’une équipe spécialisée d’oncologues et de médecins de différentes spécialités, qui travaillent main dans la main pour fournir une prévention, un diagnostic et un traitement complets du cancer.
Le corps professoral et le personnel médical sont un groupe de leaders nationaux, régionaux et internationaux en recherche clinique et translationnelle. Et le Dr Taher d’expliquer: «Nous sommes les premiers à développer des programmes sous-spécialisés multidisciplinaires pour la gestion des cancers du cerveau, du sein, des poumons, gastro-intestinaux, génito-urinaires, cervico-laryngologie, en plus du programme de soutien et de soins palliatifs, un programme d’hématologie bénigne et maligne et une unité de transplantation de cellules souches. Nous travaillons aussi à développer de nouveau programmes qui s’occupe des séquelles du traitement du cancer tel que les soins cardiaques en oncologie, soins psychologiques et sexuels du patient».
«Au NKBCI, poursuit le Dr Taher, le bien-être de tous nos patients est notre priorité. C’est pourquoi nous avons fait un effort supplémentaire en collaboration avec TIES (Trust, Inspiration, Encouragement and Strength), une ONG qui organise des activités inspirantes et une variété d’activités divertissantes afin d’aider les patients à se détourner de la maladie et à se concentrer sur leur puissance intérieure. Grâce à notre collaboration, nous avons pu mettre en place un programme psychosocial qui accompagne les patients tout au long de leur séjour dans notre centre et les aide à atténuer leur détresse émotionnelle».
Fonds de soutien. Le cancer représente un lourd fardeau pour les patients, les tiers payeurs ainsi que pour d’autres entités gouvernementales de la communauté, comme le ministère libanais de la Santé. En tant que tel, NKBCI joue un rôle vital dans le soutien à ses patients par le biais du Fonds de soutien contre le cancer grâce au lancement du Cancer Support Fund (CSF), créé en mars 2018 par Mme Hala Dahdah Abou Jaber et le Dr Taher. Son but est de venir en aide aux patients adultes nécessiteux, atteints du cancer.
NKBCI comprend cinq unités de service principales: l’unité de traitement de chimiothérapie ambulatoire, les cliniques externes d’oncologie, l’unité de soins hospitaliers, l’unité de greffe de cellules souches et l’unité de radiothérapie. «Nous avons également une unité de gestion de données et de recherche clinique qui gère toutes les recherches en cours sur le cancer ainsi que les essais cliniques et translationnels en cours dans l’établissement, souligne encore le Dr Taher. Le but est de contribuer à l’évolution des traitements contre le cancer pour qu’ils deviennent plus précis, orientés et ciblés et aboutir à un résultat plus efficace dans la lutte contre le cancer». L’histoire de l’institut remonte à un généreux don de la Fondation Naef K. Basile, à la suite du décès du Dr Naef Basile, un gynécologue-obstétricien américano-libanais qui souhaitait depuis toujours donner à son pays natal. Depuis sa création en 1995, l’institut a relevé le défi d’aller de l’avant, en mettant en place des programmes aidant à la détection précoce du cancer et en améliorant les résultats pour les patients.
Normes internationales. «Notre programme de greffe de moelle osseuse est accrédité par JACIE, explique le Dr Taher. La première greffe de cellules souches provenant de donneurs non apparentés au Liban y a été effectuée, ainsi que plus de 100 transplants de cellules souches par an». D’autres services uniques sont disponibles au service de radiothérapie, dont les équipements de pointe fournissent aux patients le meilleur traitement de radiothérapie avec des effets secondaires réduits. L’équipe du département a également effectué la première ablation par radiofréquence d’une masse mammaire au Liban.
Les soins infirmiers au NKBCI sont également dirigés par un groupe spécialisé d’infirmières en oncologie (l’AUBMC est le premier centre médical avec la désignation MAGNET dans la région du Moyen-Orient) et de pharmaciens spécialisés en oncologie.
Pour étendre ses soins au-delà des frontières libanaises, NKBCI a introduit les normes de soins internationales à l’AUBMC et a établi, par conséquent, des liens d’échanges solides avec d’autres centres d’excellence régionaux et internationaux sur le cancer, tels que le King Hussein Cancer Centre (KHCC), le MD Anderson Cancer Center (MDACC) et le Memorial Sloan Kettering Cancer Centre (MSKCC). Cette collaboration concerne des domaines tels que la recherche avancée et les comités internationaux de recherche sur les tumeurs afin de discuter de conditions de patients complexes, de prendre part à des conférences scientifiques ainsi que de participer davantage aux programmes de formation pour les médecins en cours de spécialisation.
«Faire progresser les soins du cancer est une grande responsabilité. Au NKBCI, nous cherchons continuellement à fournir à nos patients les dernières technologies, les traitements fournis par les médecins experts sous-spécialisés et les soignants de santé certifiés ainsi que les activités communautaires dirigées pour améliorer les connaissances publiques. Ce qui nous unit, c’est l’objectif général d’intervenir tôt, de fournir des soins optimaux contre le cancer et d’améliorer les résultats pour les patients», conclut le Dr Ali Taher.
Liliane Mokbel