L’Eglise «vit», en grande partie, grâce aux quêtes dominicales et aux donations. Il n’existe pas de tarification officielle pour l’organisation d’un baptême. Toutefois, certains frais peuvent être estimés. «Le baptême représente le début d’une nouvelle vie pour un chrétien. C’est le premier des sept sacrements de l’Eglise catholique», précise Mgr Joseph Merhej, Secrétaire général du Patriarcat maronite de Beyrouth. Cette «entrée» dans la communauté chrétienne ne nécessite, en principe, aucune formalité, à condition que l’enfant soit baptisé dans la paroisse, comme l’explique Mgr Merhej. Dans le cas contraire, une autorisation devra être accordée par le prêtre de la paroisse si les parents décident de baptiser leur petit dans le cadre du diocèse. Si, par contre, ils optent pour une église extérieure au diocèse, une intervention du Patriarcat s’impose.
Pour calculer le coût d’un baptême, il faut prendre en compte différents éléments:
● L’intention de messe: au sein de l’église, il est question de donation, comme indiqué plus haut. Les parents du baptisé accordent au(x) prêtre(s) ce qu’on appelle une «intention de messe». Cette donation peut varier entre 50 et 200 $. Elle peut s’élever ou être plus réduite dépendamment des moyens de la famille.
● La décoration florale: c’est toute une déclinaison de couleurs et de modèles choisis en fonction du sexe de l’enfant. Le budget peut alors varier de 250$ pour une décoration modeste et 1 500$ pour un ornement plus «sophistiqué».
● La «lingerie» du bébé: il s’agit principalement de son vêtement de baptême (il peut s’agir d’une robe ou de tout autre habit), d’une serviette blanche et d’un savon (accessoirement). Tout dépend, pour le coût, du choix effectué.
● Le déjeuner: il faut compter dans ce cas la réservation du restaurant, la décoration florale, le menu, les ballons, le gâteau de baptême et les cadeaux de retour. Pour un baptême avec 50 invités, il faut donc un budget compris entre 1 500 et 5 000$.
A noter, un phénomène qui prend aujourd’hui de l’ampleur dans les pays d’Europe surtout, la débaptisation. Cela consiste à demander de rayer son nom des registres paroissiaux. Cette démarche concerne généralement les personnes athées, agnostiques ou déistes ou celles ayant des considérations autres.
NATASHA METNI TORBEY