Le manque de sommeil nuit à l’efficacité des salariés au travail. Sur la base d’une journée de 8 heures, les salariés seraient en moyenne efficaces durant 5 ou 6 heures. Soit environ 12 jours d’efficacité perdus en un an. La sieste au bureau serait un bon moyen de redonner la forme aux salariés. Celle-ci permet de réduire leur déficit de sommeil de 5 jours en un an, soit un peu plus de 9 heures par mois.
Les diplômés
Plus de tumeurs cérébrales
Il y aurait un lien entre le risque de développer une tumeur du cerveau et les études universitaires. Les hommes ayant suivi des études universitaires pendant au moins trois ans auraient 19% de risques en plus de développer un gliome, comparés à ceux qui ne sont pas allés au-delà du lycée. Les femmes auraient 23% de risques supplémentaires de gliome et 16% de risques en plus de méningiome. Les personnes qui exercent une fonction de cadre ou de gestionnaire ont respectivement un risque accru de 20% et 26% plus élevé de gliome que celles exerçant un travail manuel.
Grossesse
L’amniocentèse remplacée
Une simple prise de sang pourrait remplacer l’amniocentèse, un dépistage prénatal de la trisomie 21. Ce test est recommandé aux femmes enceintes en cas de facteurs de risque comme l’âge de la mère et le fait d’avoir déjà eu un enfant trisomique. Il est invasif et représente un danger de fausse couche et de mort fœtale de l’ordre de 0,5%. Seules 5% des amniocentèses confirment le diagnostic de trisomie. Il est donc important d’abandonner l’amniocentèse au profit des tests génétiques de diagnostic prénatal non invasifs. L’intérêt médical de ces tests génétiques est parfaitement établi.
L’optimisme
Contre le déclin cognitif
L’optimisme serait une solution efficace pour réduire le risque de déclin cognitif. Il est identifié comme bénéfique pour baisser le taux de cholestérol et maintenir un cœur en bonne santé. Il y aurait un lien entre optimisme et joie de vivre et troubles cognitifs tels que la perte de mémoire, les difficultés à résoudre des problèmes et à prendre les bonnes décisions chez les personnes de plus de 65 ans. Les pessimistes peuvent travailler avec des exercices simples d’écriture pour augmenter leur bien-être. L’optimisme serait donc une cible prometteuse des stratégies de prévention et d’intervention visant à améliorer la santé cognitive.
Le syndrome prémenstruel
Une protéine en cause
Une protéine serait à l’origine des inflammations liées au syndrome prémenstruel. Ce syndrome qui empoisonne la vie de nombreuses femmes serait lié à la présence d’une protéine C réactive, connue comme un marqueur du risque de maladie cardiaque. Le CRP serait associé à l’inflammation aiguë provoquant le syndrome prémenstruel. Certains facteurs comme le tabagisme, le stress, le surpoids ou un déséquilibre alimentaire favoriseraient l’inflammation à l’origine du syndrome prémenstruel.
L’arthrite
Un lien avec le suicide?
Les personnes qui souffrent d’arthrite auraient plus de risques que les autres de faire une tentative de suicide. Elles auraient
46% de risques supplémentaires que les autres. Même en tenant compte de certains facteurs, comme l’âge, la situation sociale, la douleur ou les troubles psychologiques, on observe une augmentation de 46% environ par rapport aux sujets sains. Chez les adultes qui souffrent d’arthrite et qui ont connu des maltraitances et des abus sexuels au cours de leur enfance, ce chiffre est encore multiplié par trois. L’arthrite serait donc un facteur de risque aussi sérieux que la dépression.
NADA JUREIDINI