Quorum par consensus
Le président Saad Hariri cherche à intensifier la pression sur le général Michel Aoun en donnant l’impression que le quorum peut être sujet à bazar. En faisant le décompte des voix pour faire croire que les choses sont simples et qu’il n’a besoin que de quelques députés favorables au candidat Sleiman Frangié pour que l’entente soit conclue, le chef du Moustaqbal rassure ses alliés, mais laisse Rabié imperturbable. Hariri sait très bien que le président Nabih Berry ne déclenchera pas le processus présidentiel en l’absence d’un accord avec le Hezbollah. Il sait aussi que nombreux sont les députés qui s’abstiendront de se présenter s’il s’agit de faire élire un président de défi. Sans oublier que le député Frangié n’a pas l’intention d’être élu contre la volonté du Hezbollah.