Careers a lancé le Lebanon HR Summit, placé sous le patronage du ministre de l’Economie et du Commerce, Alain Hakim, au Royal Hotel & Resort, à Dbayé. Des spécialistes y ont participé. Ils sont venus spécialement des Etats-Unis, de l’Europe et du Moyen-Orient. Au menu, un programme riche et varié qui vise à apprendre à administrer les ressources humaines.
Comment apprendre à tirer le meilleur des ressources humaines qui constituent l’une des plus grandes richesses du Liban? Comment s’ouvrir aux dernières techniques mises en place et comprendre les dernières stratégies les plus pointues en la matière? Comment tout mettre en œuvre pour qu’à travers la plateforme constituée, augmenter le niveau de productivité des sociétés et, naturellement, contribuer à l’essor de l’économie du pays? Tous ces sujets ont été débattus au cours des deux journées organisées par Careers. Tenu pour la seconde année consécutive, cet événement a rassemblé dix-huit personnalités exceptionnelles qui ont discuté, en présence de 150 directeurs de ressources humaines, du Moyen-Orient, les sujets précités.
Selon le ministre Alain Hakim, «les compétences des citoyens constituent la plus importante richesse d’un pays. C’est pourquoi nous devons déployer tous les efforts nécessaires pour renforcer le système éducatif au Liban». «Les besoins des entreprises et du marché, poursuit-il, évoluent de façon constante et le rôle des responsables des ressources humaines consiste à déterminer ces besoins et à développer les compétences des employés». Le ministre a fait part de sa volonté d’encourager le partenariat entre les secteurs public et privé au niveau de l’éducation.
Dans son allocution, Mohammad Choucair, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth, a souligné que l’élément humain revêt une importance primordiale et qu’il faut augmenter ses capacités en mettant en place tous les moyens nécessaires pour ce faire. «Le pays doit profiter de la qualité d’éducation des jeunes pour contribuer à la relance économique», dit-il. Choucair estime que les instances économiques font l’impossible: elles remplissent toutes les responsabilités qui leur sont attribuées et utilisent tous les moyens possibles pour défendre l’économie du Liban. «Pourquoi certains politiciens entravent la bonne marche du pays et interdisent l’élection d’un président de la République?», se demande-t-il au passage.
Pour sa part, la présidente de la compagnie Careers, Tania Eid, a demandé que les investissements dans les ressources humaines soient augmentés du fait que ces dernières constituent l’une des richesses du Liban. «Les marchés sont devenus plus difficiles, le pouvoir d’achat plus faible et la concurrence plus importante à l’ère de la technologie et à l’ombre de la crise économique qui sévit et ne fait que s’enfler», souligne-t-elle.
Lebanon HR Summit est devenu désormais incontournable dans le monde des ressources humaines et ses organisateurs, en l’occurrence Carrers, ont réussi à en faire une référence pointue en la matière.
Danièle Gergès
Opportunités et défis des HR
Des rencontres-débats sur le thème HR: opportunités et défis ont eu lieu au cours du Lebanon HR Summit, dirigées par l’ancien ministre de l’Economie, Demianos Kattar. Y ont notamment participé l’ancien ministre du Tourisme, Fadi Abboud, Charles Arbid, président de l’Association libanaise pour les franchises, et Michel Abchi, P.D.G. du groupe Admic. Un programme intense et dynamique a permis aux participants d’échanger et de débattre leurs idées sur un sujet qui devient de plus en plus essentiel dans les sociétés et les entreprises, à tel point qu’elles sont nombreuses à embaucher des directeurs de ressources humaines.