Pétrole
Plus de baril à 120 dollars
Le président saoudien de l’Opec, Mohammad el-Madi, a dit être convaincu qu’il serait difficile que le prix du baril de pétrole atteigne de nouveau 100 ou 120 dollars. «Nous comprenons que tous les pays souhaitent des revenus élevés. Mais nous souhaitons des revenus supérieurs à nous et nos générations montantes», a souligné Madi dans une conférence sur l’énergie qui s’est tenue à Riyad. Le baril de pétrole brut s’articule en ce moment autour de 55 dollars. Il a également répété que l’Arabie saoudite n’avait pas de motifs à caractère politique qui sous-tendent sa politique énergétique. «Notre vision est commerciale et économique. Le royaume n’a pas l’intention de porter atteinte aux intérêts de qui que ce soit. Les producteurs, qui ont un coût de production bas, doivent avoir la priorité de produire. Les autres dont les coûts de production sont élevés attendront leur tour pour produire», a-t-il souligné, ajoutant «qu’au contraire, son pays soutient la pluralité des producteurs qui constitue un facteur d’équilibre du marché sur le long terme».
Jordanie
Croissance de 4% en 2015
La croissance économique de la Jordanie devrait s’améliorer graduellement à la lumière du plan décennal adopté par le gouvernement et visant à renforcer la compétitivité de l’économie jordanienne et à attirer les investissements étrangers. Dans cet esprit, la Jordanie est en train de prendre des mesures tangibles notamment l’assouplissement des liquidités afin d’accélérer la croissance et de réduire le taux élevé du chômage estimé à 12,2%. Le taux de croissance économique représenterait 4% en 2015, soutenu par un accroissement des exportations et une demande de consommation interne modeste si l’on croit les prévisions du Fonds monétaire international (FMI). Le taux de croissance était de 2,9% en 2013 et 3,1% en 2014, rappelle-t-on.