Dangereuse spirale
«Les dangers ne sont plus politiques et passagers, mais désormais reliés à la structure du régime au Liban». Ces propos de Waël Abou Faour ont interpellé les observateurs. Il a ajouté: «Cette spirale, due à la non-élection d’un président, est devenue de nature constitutionnelle en ce sens qu’il va falloir passer par la case des amendements constitutionnels pour élire un président. Amendements qui se feront au détriment de Taëf et de la place des chrétiens au sein du pouvoir».
L’éloge de la Tempête de la fermeté
Le chef du Bloc parlementaire du Futur, l’ancien Premier ministre Fouad Siniora, ne parle pas d’un conflit entre sunnites et chiites, mais d’un conflit nationaliste arabo-perse. Depuis son retour de La Haye, il ne cesse de faire l’éloge de la rébellion arabe au Yémen pour faire face à l’hégémonie «perse sur la nation arabe». La Tempête de la fermeté veut (…) récupérer l’arabité éclairée à Bagdad, Sanaa, Beyrouth et Damas.
Frangié et l’armée
Sleiman Frangié a songé à une formule qui bénéficie du soutien du Hezbollah au sujet du commandement de l’armée: «Entre la prorogation et la nomination, notre groupe soutient la nomination. Entre Chamel Roukoz et Jean Kahwagi, nous soutenons la désignation du premier à la tête de la troupe. Mais si le mandat de Kahwagi vient à expirer sans parvenir à un consensus sur son successeur, nous serons avec la prorogation, parce qu’il est inacceptable que ce poste reste vacant».