Alors que le président Nabih Berry insiste sur le dossier énergétique au Liban, une étude commandée par les cercles de la politique étrangère de l’Union européenne évoque la possibilité que la production de gaz au Moyen-Orient puisse remplacer le gaz russe fourni à l’Europe. Un expert des pays du Brics explique que la tendance révélée dans ce rapport est au renforcement de la demande extérieure sur les ressources gazo-pétrolières du Liban, ce qui améliore la position de Beyrouth dans les négociations avec les associés internationaux. «Il faut s’éloigner des préjugés politico-économiques dans ce dossier, parce que le Liban a intérêt à traiter avec toutes les composantes du marché énergétique régional et international», ajoute cet expert. Il conseille au gouvernement libanais de s’intéresser aux accords conclus entre les compagnies pétrolières russes avec la Syrie et la Palestine pour développer les champs gaziers maritimes et aux négociations en cours avec l’Egypte. Il faut éviter que les ressources gazières du Liban deviennent un enjeu géopolitique entre les mains de certains départements européens en vue de l’ouverture d’un conflit géo-énergétique au Moyen-Orient dont seuls Israël et les multinationales américaines tireront profit…