«A travers son dialogue avec le Moustaqbal, le Hezbollah cherche à se réhabiliter et à compenser ses pertes… Malgré les attitudes qu’il affiche, le parti chiite n’a fait qu’enregistrer des échecs successifs depuis 2005. Nous devons être attentifs au fait que l’équilibre des forces n’est pas en sa faveur». C’est l’avis de Farès Souhaid. Mais un responsable du Hezb estime que, lorsque le Futur, ou n’importe quelle composante de l’autre camp, s’installe sur une même table avec son parti, c’est une affaire politique. Cela signifie qu’ils reconnaissent implicitement la justesse de ses options stratégiques, comme son intervention en Syrie et la sauvegarde des armes de la Résistance qu’ils ont tenté de lui arracher. Ce qui est certain, c’est que le parti chiite est un acteur régional qui a surmonté toutes les embûches et les défis, démontrant sa capacité de résistance et de confrontation sur la scène de quatre capitales.