Le Haut comité de secours de l’Onu n’a pas joué la carte de la transparence dans le cadre de l’enquête menée avec l’organisation du Conseil danois pour les réfugiés concernant des malversations et des affaires de corruption qui ont lieu lors de la distribution des aides financières et des vivres aux réfugiés syriens. Un rapport diplomatique révèle que des activistes qui œuvrent pour ce conseil auraient reçu un montant de 5 000 dollars en contrepartie de l’enregistrement d’épiceries, de supermarchés et de dépôts comme points de vente agréés où les réfugiés peuvent se procurer des vivres via une carte de crédit. Le rapport fait assumer à la représentante du comité, Ninette Kelley, la responsabilité de ce dérapage. La fonctionnaire internationale est aujourd’hui occupée à régler les conflits entre le ministère des Affaires sociales, qui a endossé la responsabilité du dossier des réfugiés, et certains mohafez. Elle a nommé des fonctionnaires pour faire le suivi de ces affaires «sans aucun respect pour le plan établi par le gouvernement libanais».
Le ministre Rachid Derbas a d’ailleurs critiqué le rôle de Kelley dans le cadre d’une interview télévisée.
Nº 2990 du vendredi 27 février 2015
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