Au Liban, les dépenses concernant les soins de santé sont essentiellement couvertes par le secteur privé comme c’est le cas aux Etats-Unis et dans d’autres pays occidentaux. 76,7% du total de ces dépenses ont été effectuées en 2012 par des entités privées, y compris la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), dont les fonds proviennent des cotisations du patronat et des salariés. Les pronostics de la Banque mondiale font état d’une légère progression en 2013, le pourcentage pourrait atteindre 77,7%. La part des dépenses financées par le ministère de la Santé a été de 39,3% en 2009 et a accusé un recul constant, s’élevant à 23,3% en 2012 et totaliserait 22,3% en 2013.
Créances douteuses
700 millions de dollars de provisions pour la Syrie
Les créances douteuses n’ont pas augmenté d’une manière sensible en 2013, vu la conjoncture locale et les développements dans le monde arabe. Toutefois, ces événements ont contraint les banques à renforcer leurs provisions afin de couvrir leurs risques, notamment en Syrie, où les grands établissements de crédit libanais ont dû accroître leurs provisions jusqu’à plus de 700 millions de dollars. En dépit de ce paysage, le Fonds monétaire international (FMI) a qualifié les prestations du secteur bancaire et celle de la Banque du Liban (BDL) de «positives».
Saint-Sylvestre
Cent annulations
Un commerçant de gros, spécialisé dans le haut de gamme des produits alimentaires, confie à Magazine que son activité a été affectée après l’attentat qui a coûté la vie à Mohammad Chatah, soulignant qu’il est l’un des fournisseurs d’un grand hôtel installé à Dbayé, lequel a enregistré l’annulation de plus de 100 réservations pour la Saint-Sylvestre. Un autre traiteur haut de gamme assure que, depuis cet attentat, son chiffre d’affaires a été presque nul.