Magazine Le Mensuel

Nº 2889 du vendredi 22 mars 2013

Expositions

Expositions

Yolande Naufal
Métamorphose
Jusqu’au 27 mars à la galerie Surface Libre.

Yolande Naufal est fascinée par l’Orient et nous entraîne, en couleurs, dans les labyrinthes de ses émotions. Elle raconte: «La miniature persane présentait toute la possibilité de mes sensations. C’est assez tard que cet art m’a vraiment touchée. Consciente de l’intérêt d’une telle métamorphose, j’ai immédiatement soutenu mon projet innovant et audacieux. Je me suis transformée en véritable exploratrice pour découvrir les cultures et l’univers de l’Orient. Ma sensibilité a su traduire et restituer l’atmosphère de la peinture orientale. On voit cette impression dans la répétition des formes, des motifs décoratifs et des couleurs vivantes». Les toiles de Naufal sont une invitation au rêve et à la découverte et regorgent de tendresse. «Je traite les sujets de manière personnelle avec mes propres techniques. Les personnages sont traités comme un motif décoratif pour égayer mes toiles et créer une ambiance particulière. Il y a une évolution très nette dans mon utilisation de la couleur. Les tons sont plus chauds, la palette prend des teintes plus rouges, jaunes ou brunes selon les régions». Il est certain, qu’à travers ses toiles, l’artiste cherche à communiquer la paix, l’amour et la joie. Née à Beyrouth, Yolande Naufal a un diplôme en peinture, un DEA et un doctorat de première catégorie en psychologie de l’USEK. Membre de l’Association des Artistes libanais pour la peinture et la sculpture, elle a participé à plusieurs expositions collectives et a présenté sa première exposition personnelle en 1997, à Paris. Ses tableaux font partie de diverses collections et se trouvent au Liban, France, Autriche, Suède, Australie et en Amérique.

Christiane Tager Deslandes
 

Farouk Mohamad
Yesterday, Today and tomorrow
Jusqu’au 30 mars à la galerie Zamaan.

Farouk Mohamad est un artiste syrien du nord d’Alep qui nous présente une quarantaine de toiles où émotions et états d’âme sont au rendez-vous. Un sacré hymne à la vie ou plutôt à la survie. Hier, Mohamad réalisait des tableaux abstraits représentant des villages paisibles de son pays. Aujourd’hui, avec la guerre qui sévit en Syrie, l’artiste au talent plus que certain, a décidé de faire de l’abstraction dans l’abstraction. Oublier la guerre, la rejeter. C’est-à-dire qu’au lieu de peindre des toiles aux couleurs tristes et sauvages, il utilise des couleurs impressionnantes de survie. Une exposition qui vaut bien le détour.

Christiane Tager Deslandes
 

Agenda

Mazen Kerbaje. Now.
Jusqu’au 6 avril à la galerie Janine Rubeiz.

Hiba Darwich. Colours storming.
Jusqu’au 28 mars à la galerie Zamaan.  

Annie Kurkdjian. One woman show.
Jusqu’au 28 mars à la galerie Art circle.

Chaouki Chamoun. 2006-Present.
Jusqu’au 14 avril au Beirut Exhibition Center.

Walid El Masri. The seat of perception.
Jusqu’au 4 avril à la galerie Ayyam.  
 

Related

Damla Özdemir et Derya Özparlak

Hussein Madi. Formes et couleurs

Nayla Kai Saroufim expose à Singapour. Un dialogue entre le Moyen-Orient et le monde

Laisser un commentaire


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.