Magazine Le Mensuel

Nº 2869 du vendredi 2 novembre 2012

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3 questions à Michel Moussa

En tant que président de la Commission 
parlementaire des Droits de l’homme, comment expliquez-vous la rixe qui a éclaté à la prison de Zahlé entre des prisonniers 
appartenant à deux clans de la Békaa?
La Commission parlementaire tient des réunions au sujet des prisons. Jusqu’à maintenant, les solutions sont partielles. Ce qui s’est passé à Zahlé en est l’une des conséquences. Il faut prendre les décisions qui s’imposent pour que, dans les prisons, la dignité du prisonnier soit respectée, qu’il soit aidé dans sa réhabilitation. Il faut sauvegarder aussi la sécurité des prisonniers et des gens. Une feuille de route doit être établie et les mesures prises respectées.

Comment éviter ce genre d’incidents?
Une décision du Conseil des ministres prise depuis trois ans et demi transfère la compétence relative aux prisons du ministère de l’Intérieur à celui de la Justice, dans un délai de cinq ans. Il faut y travailler sans tarder, traiter le cas des prisons et construire les deux prisons prévues au Nord et au Sud, afin de parer au problème du surpeuplement dans le cadre de mesures exceptionnelles.

Quelles sortes de mesures?
Des mesures draconiennes qui sortent de la routine administrative. Par exemple, il ne faut pas attendre pour fixer les portes cassées dans la prison de Roumié et qui ne sont pas encore réparées. Il faut aussi désigner un directeur général des prisons qui nomme et prépare les équipes de travail. On ne peut pas rester dans cette situation. Il faut des solutions radicales et définitives.

Arlette Kassas

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