Des responsables sécuritaires, cités par un notable du Sud, indiquent que des familles syriennes ont choisi de résider au Sud plutôt que dans la Montagne, au nord ou à Beyrouth. Ceux qui ont choisi d’investir dans cette région libanaise estiment qu’elle n’a pas encore été envahie par l’urbanisme sauvage qui a atteint la majeure partie du territoire. Des hommes d’affaires, venus de Syrie, pensent aussi que le Sud est une zone plus sécurisée que les autres. C’est pourquoi ils veillent à mettre sur pied des sociétés mixtes, en association avec des Libanais, pour réaliser des projets dans divers secteurs. Certains parmi eux avaient transféré leurs capitaux au Liban des années auparavant, ayant pressenti que la conjoncture syrienne n’était pas très stable.