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Nº 3082 du vendredi 6 octobre 2017

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Easy Ready Hummus. Le hommos frais libanais à l’assaut du monde

Après 30 ans de carrière dans l’industrie agroalimentaire et le marché du hommos, Fadi Fayad lance avec ses deux filles Diana et Joanna, Easy Ready Hummus, un appareil qui permettrait aux restaurateurs de produire du hommos frais en un tour de main. Rencontre.

Pouvez-vous présenter votre concept? Comment avez-vous eu cette idée?
Cela faisait une trentaine d’années que je travaillais dans l’industrie agroalimentaire et je me suis rendu compte que les Libanais qui exportent du hommos passaient à côté d’un marché important qui est la production de hommos frais. Cette purée de pois chiches est disponible sur le marché du détail mais n’est pas assez développée au rayon frais, alors que la demande aujourd’hui repose essentiellement sur ce type de produits. Je me suis alors dit qu’il fallait proposer aux restaurants et fast-foods du monde entier un moyen rapide et facile de produire du hommos comme à la maison.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en tant qu’entrepreneur au Liban?
Malgré la création de ce nouvel écosystème, le Liban n’aide toujours pas les entrepreneurs, surtout d’un point de vue légal et financier. Si vous êtes une start-up, vous ne recevez aucune aide de l’Etat, vous payez les mêmes taxes, passez par les mêmes démarches administratives…Nous sommes même taxés sur les dons que nous recevons lors des compétitions comme celle d’Agrytech à laquelle nous avons participé et qui aide les start-up qui mettent la technologie au service de la sécurité alimentaire. Il y a encore du travail…

De quoi avez-vous besoin aujourd’hui pour grandir?
Nous maîtrisons le savoir-faire technologique, il nous faut maintenant des fonds. Uniquement pour produire le prototype le plus basique de notre idée, ce que l’on appelle le MVP (minimum viable product), nous avons besoin de lever 20 000 dollars que j’ai investi personnellement en complément de ce que nous avons obtenu à Agrytech.
Ensuite, avec ce prototype, il nous faut encore trouver des investisseurs intéressés par notre projet, car la production complète de la machine coûtera des centaines de milliers de dollars. Nous pensons avoir besoin de lever un demi-million de dollars pour donner enfin vie au projet.

Soraya Hamdan

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