Magazine Le Mensuel

Nº 3075 du vendredi 3 mars 2017

Start up

Smart ESA. Un accélérateur pour pérenniser les start-up

L’Ecole supérieure des affaires (ESA) inaugure, en avril, son accélérateur de start-up Smart Esa, situé dans l’ancien consulat français sur le campus, rénové avec la contribution mécène de Bankmed. Rencontre avec le responsable du projet, Jihad Bitar.

Pourquoi avoir décidé de lancer un incubateur au cœur de l’ESA?
L’objectif de Smart ESA est de contribuer à l’émergence de start-up au Liban. La circulaire 331 de la Banque du Liban a rendu disponible les sources de financement pour les jeunes entrepreneurs. Cela dit, dans le monde, près de 80% des start-up déposent le bilan au bout de cinq ans en raison d’erreurs commises très tôt lors de la création de l’entreprise. Smart Esa a pour vocation d’accompagner les start-up durant ces phases afin de leur donner plus de chances de perdurer.

Quels programmes sont proposés à Smart Esa?
Nous proposons plusieurs programmes gratuits et sans prise de participation: pour les personnes curieuses de découvrir le monde de l’entrepreneuriat, mais aussi pour les entreprises qui ont déjà une idée précise de leur mission et que nous allons accompagner pour bâtir un business plan et lever des fonds. Une fois que l’entreprise est lancée, nous avons un programme d’incubation qui aide les start-up à éviter les erreurs fatales pour la pérennité de l’entreprise. Enfin, notre programme Growth s’adresse aux start-up qui disposent déjà de sources de revenus et qui souhaitent partir à la conquête d’autres marchés.

Quels sont les obstacles généralement rencontrés par les start-up libanaises?
Il est toujours difficile pour les start-up de réussir à se financer en «early stage». La raison est que leur business plan n’est souvent pas encore assez abouti. Il y a aussi beaucoup de frais auxquels on ne pense pas nécessairement au début, comme les factures à payer en double, propres au Liban: l’électricité, l’eau, l’Internet. Enfin, les start-up libanaises sont obligées, très vite, de s’envoler vers l’international, vu l’étroitesse du marché local. Cela n’est pas toujours facile, surtout en l’absence de structure étatique facilitant ces rapprochements.

Soraya Hamdan

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