Ma petite princesse
Drame d’Eva Ionesco
Présenté lors de la cérémonie d’ouverture de la Reprise de la 50e Semaine de la Critique, à Beyrouth, le film My little princess sera projeté exclusivement au Cinéma Métropolis, à l’Empire Sofil, dès cette semaine. La réalisatrice française d’origine roumaine, Eva Ionesco, puise de son vécu, vu qu’elle n’est autre que la fille de la photographe Irina Ionesco pour laquelle elle a fréquemment posé comme modèle durant son enfance. Dans My little princess, la mère, prénommée Hannah, demande à sa fille Violetta, de devenir son modèle, basculant son enfance banale, et l’érigeant égérie du milieu branché parisien. Film à forte charge émotive, My little princess est une œuvre poignante, cuisante, choquante, où l’innocence côtoie la sensualité et l’érotisme, où la pureté s’imprègne de folie. Incisif, le film vous tient en haleine de bout en bout, par son imagerie artistique et déjantée, par sa mise en scène à la fois pudique et brute. La caméra se pose comme dans un jeu de voyeurisme, qui n’est pas sans rappeler la caméra de la mère Hannah. Merveilleuse Isabelle Huppert! Et attendrissante découverte que celle d’Anamaria Vartolomei. A voir absolument!
Cinéma Métropolis – Empire Sofil.
Abduction
Thriller de John Singleton
Le loup-garou de Twilight, Taylor Lautner, s’offre là un rôle de jeune premier. Il incarne Nathan Harper, un adolescent qui semble ne pas être dans sa peau, régulièrement suivi par un psy et tourmenté par des rêves dérangeants. Lorsqu’il tombe par hasard sur une photo de lui, enfant, sur un site de personnes disparues, ses peurs les plus sombres deviennent brusquement réalité. Ses parents ne sont pas les siens, et son identité est secrète. Pris pour cible par des tueurs et sollicité avec insistance par la CIA, il est obligé de fuir en compagnie de la seule personne en qui il a confiance, sa jeune voisine Karen (Lilly Collins). Sa seule chance de survivre est d’affronter la situation, à sa façon. Abduction aurait été juste un insipide film d’ado de plus, flanqué d’un duo d’acteurs très fades, n’était-ce le travail du réalisateur John Singleton – qui nous a donné Shaft –, et le casting qui entoure le jeune premier: Sigourney Weaver, Alfred Molina, Maria Bello… Léger, très léger, le film se laisse voir, sans grand intérêt.
Circuit Empire – Grand Cinemas.
Real steel
Action de Shawn Levy
Spécialisé dans les comédies (Night at the museum, Crazy night…) Shawn Levy réalise son premier film d’action, Real steel, mettant à l’affiche Hugh Jackman. Dans un futur proche, la boxe a évolué pour devenir un sport high-tech, Charlie Kenton, ancien boxeur, a perdu toute chance de remporter le championnat depuis que les humains ont été remplacés sur le ring par des robots d’acier. A présent, il n’est plus qu’un manager minable vivotant tant bien que mal. Lorsqu’il touche le fond, il accepte, à contrecœur, de faire équipe avec son fils Max, pour construire et entraîner un champion. Dans l’arène, tous les coups sont permis et les enjeux sont très élevés. Contre toute attente, ils ont une chance, une seule, de faire leur grand retour.
Grand Cinemas – Circuit Planète.
Festival du film grec Rendez-vous, dès le 14 octobre, avec la 4e édition du Festival du film grec, au Cinéma Métropolis, à l’Empire Sofil.
Vendredi 14: With heart and soul, de Pantelis Voulgaris (2009, 141’, sous-titres anglais), à 20h30.
Samedi 15: Guinness, d’Alexis Kardara (2008, 94’, sous-titres anglais), à 20h35).
Dimanche 16: Pyramids of Athens, à 18h15. N’Me for myself, de Georgis Grigorakis 92009, 20’, sous-titres anglais), à 18h35. The price of love, de Tonia Marketaki (1984, 110’, sous-titres anglais), à 19h. Guinnes, à 21h.
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