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Le prix de l’essence en première ligne
Ghassan Ghosn, président de la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL), dit qu’en insistant sur l’abrogation des taxes sur le mazout, la Centrale syndicale a obtenu un prix de 27000 livres pour le galon, soit 10000 livres en moins. Il considère que cela équivaut au prix du galon d’essence qui, importé par l’Etat, ne doit pas dépasser le plafond de 25000 livres libanaises. Interrogé sur la possibilité pour la CGTL d’agir pour mettre un frein à la hausse du prix de l’essence qui a atteint les 37000, Ghosn répond que «la tendance à l’heure actuelle est de réclamer au gouvernement de fixer un plafond au prix des carburants à ne pas dépasser, et d’abolir les taxes exorbitantes sur l’essence, (celle sur la consommation locale et la TVA) qui ne sont absolument pas permises.

 

 

La CGTL veille au grain
La Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL), selon une source fiable, suit de près, avec le ministre du Travail, Salim Jreissati, le problème des entreprises privées qui n’ont pas versé l’augmentation de salaires et les allocations de transport à leurssalariés. Cette même source révèle que les services de l’inspection du ministère et les équipes de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) s’activent à ce sujet. Dès que le ministère est informé d’une plainte, la commission d’enquête bouge en direction de la société impliquée pour transmettre la plainte au ministère du Travail afin que les mesures nécessaires soient immédiatement prises pour rendre justice au salarié spolié de ses droits. Ces mesures obtiennent les résultats requis. Car les entreprises qui ne respectent pas les termes du décret sont lourdement sanctionnées.

 

Elie Yachouhi: Rien n’a changé…
Parlant de la situation économique du Liban, de la crise syrienne et des tiraillements politiques internes, l’économiste Elie Yachouhi affirme que la situation économie locale est en régression. Cela, dit-il, est la meilleure preuve que la Syrie est le second poumon du Liban grâce auquel il respire économiquement. Pour lui, le Liban subit naturellement les effets de la situation syrienne dans tous ses secteurs économiques, touristiques commerciaux, etc. Tout est touché car nous n’avons que la mer et la Syrie. La croissance, estime-t-il, sera nulle cette année.

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