Total Recall
Action de Len Wiseman
En 1990, Arnold Schwarzenegger s’était fait remarquer, au côté de Sharon Stone, à travers le personnage de Douglas Quaid qu’il interprète dans le film Total Recall, réalisé par Paul Verhoeven. Plus de deux décennies plus tard, l’acteur britannique Colin Farrell succède à Schwarzy dans le remake du film. L’histoire est la même sauf qu’on est dans un monde futuriste totalement ravagé par les guerres, où deux contrées subsistent. Et cette fois, point de planète Mars. Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ? Le reste du cast regroupe Kate Beckinsale et Jessica Biel. Mais la critique ne semble pas avoir trop accroché, reprochant notamment au film, dont le budget s’élève à 200 millions de dollars, de sombrer dans le blockbuster visuellement léchée au détriment d’un scénario stéréotypé. Et une constatation: un remake est rarement réussi.
Circuits Empire et Planète – Grand Cinemas
Ted
Comédie de Seth MacFarlane
Seth MacFarlane, le créateur de la série télévisée d’animation américaine culte Family Guy, présente là son premier long-métrage, mettant à l’affiche Mark Wahlberg et Mila Kunis. A huit ans, le petit John Bennet fit le vœu que son ours en peluche Ted s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie. Et son vœu devint réalité. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted, à qui le réalisateur lui-même prête la voix, aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télés plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai ! Critique sociale caustique, Ted ose.
Circuits Empire et Planète – Grand Cinemas
Dark Horse
Drame de Todd Solondz
Reconnu dans l’univers du cinéma indépendant américain, avec des films comme Happiness (1998), Story telling (2001), Palindromes (2005) et Life during Wartime (2009), Todd Solondz nous livre cette année le drame Dark Horse. Le film raconte l’histoire d’Abe, la trentaine, qui s’accroche à son adolescence et notamment à la collection de jouets qui décore sa chambre. Il vit toujours chez ses parents, travaille pour son père qui le considère comme un «loser» et passe ses soirées à jouer avec sa mère au backgammon. Lorsqu’il rencontre Miranda, trentenaire déprimée revenue vivre chez ses parents, il entrevoit la possibilité d’une grande histoire d’amour et parvient à la convaincre de l’épouser. Alors que le couple prépare cette nouvelle vie, Abe est en proie au doute et au manque de confiance en lui qui le minent depuis l’enfance. Avec Jordan Gelber, Salma Blair, Justin Bartha et la participation de Christopher Walken et Mia Farrow.
Circuit Empire
Nayla Rached
Des nouvelles du cinéma libanais
La 10e édition du Festival du film libanais s’est achevée le dimanche 26 août, avec notamment l’annonce du palmarès de cette édition.
Et les lauréats sont :
-Prix de la Meilleure fiction, décerné par l’Organisation Internationale de la Francophone à Tamara Stepanyan pour 19 février. Et Mention spéciale à Alain Sauma pour Blue Line.
-Prix du Meilleur documentaire décerné par Unesco Liban à Wissam Tanios pour Aftermath. Et Mention spéciale à Amanda Homsi-Ottoson pour Jasad and the queen of contradictions.
-Prix du Meilleur premier film, Total Liban, décerné ex-æquo à Nagham Abboud pour Behind the window et Pascale Abou Jamra pour Derrière moi les oliviers.