Beirut City Center est le dernier-né des centres commerciaux au Liban. Il porte la signature de Majid el-Futtaim Properties Liban. Une journée de recrutement a été dédiée aux seuls candidats libanais. Cette stratégie de recrutement de locaux dans les pays où la compagnie investit fait partie intégrante de sa vision de la responsabilité civile des sociétés.
Ils étaient nombreux les candidats âgés de 19 à 40 ans ce jour-là au Pavillon du Biel pour présenter leur curriculum vitae. Les organisateurs étaient ravis du niveau de qualifications des personnes présentes aux entretiens d’embauche. Les catégories d’emploi sont larges. Elles vont du plus bas de l’échelle de recrutement aux positions managériales (20%). Toujours est-il que les postes les plus nombreux à pourvoir sont ceux qui s’inscrivent sous le chapitre des relations publiques, du service à la clientèle, de la vente de détail et de la restauration. De nombreux candidats sont de nouveaux diplômés ou ont des expériences professionnelles allant de trois à cinq ans. «Majid el-Futtaim a une politique de ressources humaines particulière. La compagnie accorde une importance majeure au confort de l’employé qui doit être intègre, dévoué à son emploi, transparent et surtout avoir un esprit de travail d’équipe. Ainsi les salaires sont supérieurs à la moyenne appliquée sur le marché local», souligne Sleiman Mallat, directeur du Mall. «Nous investissons dans la pierre mais aussi dans l’élément humain, ajoute-t-il. La responsabilité sociale est une politique du long terme et non un seul événement que la compagnie sponsorise et qui est oublié le lendemain». «L’étude de faisabilité économique entreprise il y a trois ans par Majid el-Futtaim Properties a montré que le nombre de centres commerciaux, y compris ceux qui étaient en construction à cette époque, est loin de pallier à la demande du marché local», explique Mallat à Magazine. Le responsable affirme «qu’il y a une adaptation du centre en chantier à certaines caractéristiques du Liban qui jouit d’un climat doux la plupart des jours de l’année». Ainsi les surfaces non couvertes s’étendent sur tout un étage et regroupent principalement douze points de restauration.
Sleiman Mallat rappelle que Majid el-Futtaim a une expérience d’un quart de siècle dans la propriété, le développement et la gestion des centres commerciaux. Beirut City Center est un concept unique dans sa catégorie, dans la mesure où il joint l’utile à l’agréable. Le montant de l’investissement s’élève à 300 millions de dollars. Le projet couvre une superficie construite de 60000 m2. Beirut City Center comprend l’hypermarché Carrefour, qui occupe une surface de 12857 mètres carrés (le plus spacieux au Moyen-Orient), ainsi que 25% d’enseignes de la vente au détail introduites pour la première fois au Liban avec un total de 185 marques. Magic Planet, un parc d’attractions unique en son genre, dédié tant au divertissement des adultes que des enfants, s’étend sur 1377 m2. Le centre commercial est doté de salles de cinéma Vox Max sur un terrain de 5900 m2.
Alors que de grandes enseignes ferment leur porte et licencient leur personnel, d’autres aussi prestigieuses s’installent et font du recrutement.
Initiative louable
Beirut City Center est doté d’un parc de stationnement d’une capacité de 1800 voitures. Situé sur un point névralgique qui lie Achrafié, Hazmié, Baadda et la route Beyrouth-Damas, le plan d’architecture a prévu cinq entrées au centre pour éviter toute congestion de la circulation. Mais l’initiative louable de Majid el-Futtaim est de s’être engagé aux frais de la société d’agrandir les routes qui longent Beirut City Center. Les plans ont été élaborés par des consultants internationaux et obtenu l’aval du Conseil des ministres et du ministère des Travaux publics. Les travaux, qui débuteront le 15 novembre, coûteront près de deux millions de dollars.
Liliane Mokbel