Le trou de la couche d’ozone serait-il en train de se résorber? Les dernières données livrées par l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) révèlent que le «trou» en Antarctique a été, en 2012, l’un des moins étendus en vingt ans. Cette année, donc, le trou de la couche d’ozone a atteint un maximum de 21,2 millions de kilomètres carrés, alors qu’il s’étendait à 29,9 millions de km2 en 2000. Et la taille moyenne du trou de la couche était de 17,9 millions de km2 pour 2012.
La raison essentielle de cette «bonne» performance, si l’on peut dire, se trouve dans des températures moins froides observées cette année.
Faut-il pour autant se réjouir de ce rétrécissement? Pas forcément. Car selon les scientifiques de la Nasa, les résultats ne signifient pas que la concentration d’ozone est enfin en hausse dans l’atmosphère. Ils seraient plutôt le signe que le phénomène se stabilise. En revanche, la quantité d’ozone dans le trou a rarement été aussi faible.
Pour mémoire, la sonnette d’alarme au sujet de la couche d’ozone a été tirée au début des années 80. Le trou a été formé en raison des composés chlorés (chlorofluorocarbones ou CFC) utilisés par l’homme dans les systèmes de réfrigération et dans les aérosols. Des composés qui s’accumulaient jour après jour dans l’atmosphère.
Même si, aujourd’hui, la production de ces composés est quasiment nulle – grâce à un protocole international signé à Montréal en 1987 – , ces composés tardent à disparaître. Selon les scientifiques, ce n’est qu’en 2050, voire en 2060, que l’ozone stratosphérique pourra retrouver son niveau d’avant les années 80.
Rappelons enfin que la couche d’ozone permet de filtrer les rayons UV du soleil qui endommagent la végétation et provoquent, selon les régions, des cancers de la peau.
Jenny Saleh
Forestronika, c’est ce week-end!
La cinquième édition du festival Forestronika est placée cette année sous le signe de la renaissance et de la nature. Depuis le 1er novembre et jusqu’à dimanche, les amoureux de nature et de musique sont invités à se rendre à The Woods Riverside, à Yahchouch, avec possibilité de camper sur place. Au programme, plusieurs concerts de DJ et groupes, mais aussi des séminaires et des workshops sur la nature et le développement durable. A ne manquer sous aucun prétexte.
Plus d’infos au (78) 939500 ou sur Facebook Forestronika.
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C’est le nombre de litres d’eau nécessaires à la fabrication d’un hamburger, selon des chiffres établis dans le cadre du projet de la Commission européenne, Imagine all the water. Ahurissant! L’empreinte eau, à l’image de l’empreinte carbone, représente le volume total d’eau fictive utilisé pour produire un produit ou un service. Mais le hamburger n’est pas le cancre du classement. Parmi les gros consommateurs d’eau, figure par exemple 1 kg de bœuf, qui nécessite pas moins de 15415 litres, ou encore la fabrication d’un jeans avec 9982 litres. … Plus d’infos sur www.imagineallthewater.eu/FR
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Les deux commandements de la semaine
Mes appareils en veille je débrancherai pour économiser de l’électricité et alléger ma facture.
Alors que la fraîcheur de l’automne débute, je limiterai le chauffage en gardant cette règle en tête: 1°C de moins = 7% de consommation en moins.