Des députés de l’opposition réclament que le parquet prenne note de toutes les déclarations relatives aux malversations et fraudes dans les institutions officielles, notamment au port et à l’aéroport, malgré le communiqué émanant de la Direction générale des douanes qui dément ces «rumeurs». Ces députés sont étonnés par l’indifférence affichée par le Conseil des ministres à ce sujet, d’autant plus que c’est le ministre au gouvernement, Ghazi Aridi, qui a ébruité le problème. Les députés comptent donc exploiter politiquement ces affaires auprès de l’opinion publique, dès le début de l’an prochain, à la veille des législatives. Un ex-ministre a récemment déclaré: «Tout au long de son Histoire, le Liban n’a jamais connu pareil état de corruption et de pourrissement administratif».