Kimiko Yoshida
Là où je ne suis pas
Jusqu’au 22 janvier à la galerie Tanit.
Kimiko Yoshida est une artiste contemporaine japonaise, née à Tokyo en 1963. En 1986, elle obtient un diplôme des Arts de l’Université de Tokyo. Puis elle décide de s’installer en France où elle vit et travaille depuis 1995. Avant d’être photographe, la jeune femme a été durant quelques années, créatrice de mode dans la capitale nippone. Kimiko Yoshida est «une photographe qui joue avec les contrastes et les paradoxes. Cacher pour mieux dévoiler». Cette Japonaise a vécu une enfance douloureuse qui transparaît dans son travail. «J’ai fui le Japon parce que j’étais morte. Je me suis réfugiée en France pour échapper à ce deuil. Mon désir est d’être là où je ne pense pas être». Depuis qu’elle a quitté son pays natal, Kimiko Yoshida travaille une espèce de contestation féministe, contre la servitude volontaire des femmes.
Rima Maroun, Elsie Haddad, Lara Tabet, Chafa Ghaddar, Chaghig Arzoumanian
On fletting grounds
Jusqu’au 30 janvier à la galerie Janine Rubeiz.
Cette exposition se veut d’être un écho à la réalité d’une ville en pleine mutation. Face à une vague massive de projets de démolition et de construction, Beyrouth est actuellement témoin d’une transformation radicale. En effet, une grande partie du patrimoine architectural de la ville a été anéantie et remplacée par de nouveaux bâtiments. Sommes-nous en train de perdre nos repères? Face à cela, un sentiment d’impuissance a conduit ces photographes à concevoir ce projet dont la constante est la tentative de reconstituer les traces de ce qui est perdu et de palper les marques de ce qui pourrait bientôt ne plus être.
Christiane Tager Deslandes
Agenda
Rodolphe Chamoun. Shades.
Jusqu’au 26 janvier à la galerie Surface Libre.
Les arts de la table et les arts tout court.
Jusqu’au 30 janvier à la galerie Alwane.
Bernard Ghanem. Plus silencieux plus pur.
Jusqu’au 12 janvier à la galerie Agial.
Emeric Lhuisset. Théâtre de guerre.
Jusqu’au 10 janvier à la galerie The Running Horse.
Rima Saab. Vanishing Impressions.
Jusqu’au 15 janvier à la galerie Kettaneh-Kunigk.