Les ressortissants arabes qui avaient acquis des terrains pour y construire des habitations secondaires dans plus d’une région libanaise, seraient en train de les mettre en vente, selon un rapport parvenu à un responsable. Par ailleurs, des partenaires du Golfe de sociétés mixtes libano-émiraties auraient décidé de céder leurs actions. D’après un homme politique, il existe comme une décision prise par les citoyens des pays du Golfe de demeurer loin du Liban à cette étape tant que le gouvernement Mikati est en place. Ces pays estiment que le renversement du cabinet d’union nationale, présidé par Saad Hariri, était en quelque sorte dirigé contre eux, vu que les auteurs de ce «putsch» ont saboté les accords de Doha qui avaient mené aux élections législatives et présidentielle. Des contacts sont effectués avec les hautes autorités des émirats du Golfe pour qu’ils annulent l’interdiction faite à leurs ressortissants de venir au Liban.