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Nº 2890 du vendredi 29 mars 2013

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[Copy of] Pour acquérir et acheter un véhicule. Des démarches simplifiées

Devenir propriétaire d’une voiture est accessible à la plupart des particuliers au Liban, moyennant un salaire minimum. Les démarches sont facilitées à la fois par les concessionnaires automobiles, les établissements bancaires ou les compagnies d’assurances.

Aujourd’hui, tout le monde peut devenir propriétaire de son véhicule au Liban. Un atout, surtout quand on sait à quel point l’automobile revêt un aspect important, notamment au niveau social. Le Pays du Cèdre jouit d’un parc automobile très varié, allant des voitures chinoises basse ou moyenne gamme aux véhicules les plus luxueux.
Le marché automobile libanais se scinde en quatre grandes catégories. D’abord le marché du luxe, celui du 4×4, puis le marché des voitures de taille moyenne et familiales, dont le prix oscille entre 15000 et 20000 dollars, et enfin, le segment des petites voitures. C’est le marché des voitures familiales ou de taille moyenne qui est le plus lucratif. Les autres segments continuent à se maintenir, notamment le marché du luxe, les Libanais aimant les belles carrosseries et les moteurs qui ronflent, et ce, en dépit des prix de l’essence qui ont grimpé en flèche ces derniers mois. Malgré la situation sécuritaire plus qu’instable associée à l’état économique du pays, les ventes de voitures, notamment des véhicules neufs, conservent une belle croissance (voir encadré).
Pour acquérir une voiture, les démarches sont très simplifiées au Liban.
En effet, les concessionnaires disposent d’offres-clés en main, via des accords parfois avec les établissements bancaires et les assureurs. Parfois même, les concessionnaires proposent des financements qui leur sont propres, quand il s’agit d’établissements de taille conséquente.

Le grand potentiel de clients
Les banques libanaises, elles, disposent d’une large marge de manœuvre et surtout d’un grand potentiel de clients candidats à l’achat d’un véhicule. Pour les segments de voitures familiales et de taille moyenne, tout comme celui des petites voitures, les prêts automobiles sont essentiels. Entre 80 et 90% des clients les utilisent pour financer l’achat de leurs véhicules. Pour le marché de l’automobile de luxe en revanche, environ la moitié des acheteurs paient le véhicule en cash. Les acheteurs de voitures allemandes peuvent se permettre de régler la facture sans avoir recours à un prêt automobile.
Au vu de la bonne tenue des ventes automobiles, les banques tentent de séduire via un grand panel de prêts automobiles. Ce segment reste pour elles stratégique, car il leur permet aussi de séduire puis de fidéliser une clientèle pour d’autres produits futurs, via le cross-selling.
Les banques essaient ainsi de passer des accords avec les vendeurs de voitures, pour que ceux-ci proposent à leurs clients de souscrire un prêt avec telle banque ou autre pour acheter son véhicule. On parle ici de marché indirect, puisque le prêt aura été obtenu via le concessionnaire.

Des prêts en un temps record
La marche à suivre est plutôt simple. Une fois le véhicule de ses rêves choisi chez le concessionnaire, le futur acheteur remplit un formulaire de demande de prêt, sans se préoccuper de rien d’autre. Le concessionnaire transmet ce document à la banque qui analyse la demande puis se prononce sur l’accord de prêt ou pas en un temps record, généralement 24 heures. Cette démarche présente un gros avantage pour les banques. En procédant de cette manière, elles n’ont pas à démarcher elles-mêmes les clients et cela leur permet de rentrer un grand nombre de dossiers, sans frais additionnels. Cela leur permet aussi de toucher une clientèle plus large, qui ne détient pas forcément de compte dans l’établissement. Les grandes banques s’arrangent avec les concessionnaires de leur choix pour promouvoir des offres limitées tout au long de l’année.
La plupart des banques proposent aujourd’hui des prêts similaires, remboursables jusqu’à cinq ans après l’achat de la voiture. Un avantage pour le client qui pourra ainsi payer des mensualités plus faibles, à un taux relativement bas.
Du côté des assurances, le marché est lui aussi porteur, mais beaucoup plus complexe. En effet, si les automobilistes libanais commencent à prendre conscience de l’intérêt de se doter d’une police tous risques, ou contre tiers, en cas d’accident de voiture, il y a encore de la résistance.
Du côté notamment des propriétaires de véhicules aux revenus modestes, on préfère encore se borner à s’acquitter uniquement de l’assurance obligatoire, d’un montant de 50 dollars, plutôt que se munir d’une assurance complète. Toutefois, et malgré les contrôles effectués notamment au cours du passage à la «mécanique», certains automobilistes ne s’en acquittent même pas, estimant qu’il s’agit là d’une taxe de plus imposée par l’Etat.
Les assureurs, eux, tentent de tirer leur épingle du jeu, avec pour lourde tâche de sensibiliser les Libanais à l’intérêt de souscrire une assurance.
Toutefois, les compagnies d’assurances parviennent à grignoter peu à peu des parts de marché, via justement les prêts bancaires. Certaines banques octroient un prêt uniquement s’il est associé à une assurance contre tiers ou parfois même une assurance tous risques.
Autre problème pour les assureurs, le fait que ce segment n’est pas très rentable pour eux. Les sinistres automobiles sont courants au Liban, quand ils ne font pas carrément l’objet de fraudes. Ce qui a poussé les compagnies à mettre en place un système de franchise, afin de s’y retrouver, si le conducteur fait l’objet de trop de sinistres.

Le cross-selling
Par ailleurs, quand une police d’assurance est adossée à un prêt, elle court sur toute la durée de remboursement, généralement jusqu’à cinq ans. Les compagnies d’assurances doivent donc, dès le départ, prendre en compte de nombreux facteurs dans le montant de l’assurance. Parmi ceux-ci, le coût de la main-d’œuvre, celui des pièces détachées qui proviennent de l’étranger, et qui par là-même sont sujettes à la variation des taux de change. Autant de données variables qu’elles tentent de prévoir lors de l’établissement de la police d’assurance.
Là où le bât blesse également, c’est que les dégâts matériels ne sont pas, pour la plupart, couverts par l’assurance auto obligatoire. Ainsi, si un conducteur qui a souscrit une assurance tous risques, est impliqué dans un accident avec un conducteur détenant seulement l’assurance obligatoire, la compagnie d’assurances se retrouvera obligée de rembourser les dégâts du premier assuré sans pouvoir avoir un recours à l’assurance du second conducteur. Par ailleurs, nombre d’observateurs notent que le montant de l’assurance obligatoire est disproportionné par rapport au montant de la couverture, qui peut avoisiner les 500000 dollars. La cotisation demandée à l’assuré n’est pas suffisamment élevée pour permettre à la compagnie de générer assez de rentrées financières. Pour atteindre la rentabilité, il faudrait que cette cotisation soit rehaussée à environ 150 dollars.
Il y a donc encore beaucoup à faire dans le secteur de l’assurance automobile au Liban. Et les compagnies, pour la plupart, croient dans le développement de ce secteur, malgré les pertes qu’elles y rencontrent pour l’instant. Car l’enjeu pour les assureurs est d’utiliser l’assurance automobile comme un produit d’appel pour pratiquer le cross-selling. Cela leur permet par exemple, de proposer à une nouvelle clientèle, d’autres produits, comme les assurances vie.

Jenny Saleh
 

Le marché résiste bien à la crise
Selon l’Association des importateurs de voitures, 4723 nouvelles voitures ont été vendues à la fin février de cette année. Ce qui représente une hausse de 5,7% des ventes par rapport au mois de février 2012, qui avait enregistré 4467 ventes de véhicules.
Sans vraiment de surprise, ce sont les voitures coréennes qui cartonnent en tête du classement, cumulant 46,7% des ventes, suivies par les voitures japonaises, avec 22 ,6%, les véhicules de marques européennes, avec 22%, les américaines (6,6%), et enfin les chinoises (2%).
Ces dernières ont par ailleurs connu une croissance exponentielle de leurs ventes, avec +244,4% entre février 2012 et 2013. Hausse aussi, mais beaucoup plus timide, des voitures coréennes, avec +12,8% et des européennes, avec 0,5%.
En revanche, les japonaises accusent une baisse de 5,8%.
Figure en tête des ventes, la marque Kia, qui continue de séduire au Liban avec 1275 véhicules vendus à la fin février, suivie par Hyundai, Nissan, Toyota, Chevrolet et Volkswagen.

 


 

Fransabank
Une croissance régulière

La Fransabank constate une croissance régulière de son segment Prêts automobile, malgré la situation économique stagnante. D’autant que la Fransabank élabore constamment de nouveaux produits, afin de satisfaire une clientèle exigeante. Explications.

Malgré la situation économique stagnante au Liban, le secteur automobile a marqué une nette croissance durant les mois de janvier et février 2013 par rapport à cette même période en 2012. Déjà, en 2012, le marché des voitures neuves affichait une belle progression, avec +9% (soit 35477 unités), selon les chiffres livrés par l’Association des importateurs automobiles.
Ceci s’est répercuté positivement sur la demande des prêts automobile à la Fransabank, qui a de tout temps été l’une des banques les plus compétitives dans ce domaine et qui réalise une remarquable croissance d’année en année. Les demandes augmentent et les offres sont constamment mises à jour et adaptées aux besoins des clients.
Tout prêt auto accordé par la Fransabank est nécessairement accompagné d’une police d’assurance tous risques couvrant toute la période du prêt et qui peut s’étendre à six ans. Ainsi, la prise de conscience sur la nécessité de s’assurer se fait de toute façon au niveau de la Fransabank. Les automobilistes libanais, quant à eux, deviennent de plus en plus conscients de la nécessité de s’assurer en dehors de l’assurance obligatoire, principalement à cause des prix des pièces de rechange pour voitures neuves qui sont très élevés. Les automobilistes préfèrent donc s’assurer en payant leur assurance par mensualité s’étendant sur toute la durée du prêt. La Fransabank sert tout type de clientèle, mais veille à rester vigilante à ne pas surendetter les ménages; ainsi les paiements mensuels ne doivent pas dépasser les 33% du salaire mensuel combiné. Les prêts sont assortis de taux d’intérêt intéressants et très compétitifs et la domiciliation du salaire n’est pas requise. Toutefois, l’hypothèque sur la voiture achetée ainsi que l’assurance sont obligatoires.

 

Un montant flexible
Le montant du prêt auto à la Fransabank est flexible et peut atteindre des montants élevés de plus de 100000 de dollars. La Fransabank propose un financement à hauteur de 85% du prix du véhicule, et le remboursement est élastique, pouvant aller jusqu’une durée de six ans, avec des taux d’intérêt compétitifs et bien étudiés. L’acceptation du dossier se fait en 24 heures et une fois le prêt consenti, le client reçoit gratuitement une carte de crédit et une assistance routière en cas d’urgence. De plus, la Fransabank dispose d’une équipe de ventes qui est toujours présente sur le terrain pour se tenir informée sur les nouveautés du marché afin d’anticiper les attentes de ses clients.
La Fransabank a une responsabilité publique et sociale et reste engagée à participer au développement et à la croissance économique du Liban. Ainsi, la banque propose depuis plus de deux ans, le crédit pour véhicules à usage commercial tels que taxis et pick-up. Ce prêt concerne principalement les sociétés, ainsi que les chauffeurs de taxis souhaitant acheter un véhicule pour utilisation commerciale.
Lors du lancement de ce nouveau produit, Fransabank a voulu d’abord assurer de son soutien le secteur de l’entreprenariat en mettant à la disposition des petites et moyennes entreprises un prêt innovant pour financer leurs équipements. Le «Commercial Vehicle Loan» est valable pour l’achat de taxis neufs ou d’occasion sans premier versement, avec une durée de remboursement s’étalant jusqu’à cinq ans (pour le neuf) et quatre ans (pour l’occasion). Il permet aussi de financer l’achat d’un van ou de pick-up neufs avec un 1er versement de 20% du prix du véhicule et une durée de remboursement allant jusqu’à cinq ans.
Pour conclure, chacun des différents prêts auto se caractérise par des conditions et spécifications propres à lui, en fonction de la durée du crédit octroyé, du premier versement etc.
La Fransabank a établi des partenariats avec différents concessionnaires, qui chacun propose sa manière de collaborer et ses propres avantages pour rendre la vie du client plus facile; l’équipe de ventes du concessionnaire envoie ensuite directement le dossier du client, ce qui minimise ses déplacements et lui permet de postuler pour le prêt sur-le- champ.
Par ailleurs, la Fransabank reste vigilante sur les changements du marché de l’automobile et surveille les attentes du client. Ce qui permet à la banque de toujours faire preuve d’innovation en modifiant les offres régulièrement en conséquence. Les années d’expérience du groupe dans ce secteur et la présence de ses agents sur le terrain permettent d’anticiper mais avant tout de satisfaire et fidéliser la clientèle et accroître ainsi la part de marché du groupe sur ce produit.

Jenny Saleh

 


 

Bank Audi
De nouveaux produits pour tous

Toujours florissant, le segment des prêts automobiles s’avère porteur pour Bank Audi, comme l’explique Grace Eid, directrice de la Banque de détail à Bank Audi s.a.l.- Audi Saradar Group.

Le secteur des prêts automobiles est influencé par la situation politique et socioéconomique dans le pays. La vente de voitures neuves a connu une croissance de 9% pour 2012 aux dépens de celle des voitures d’occasion, qui a enregistré une baisse de 14%. Cependant, la hausse des ventes de voitures neuves a été principalement due à l’augmentation de celles de véhicules coréens de petite taille. Grace Eid souligne à cet égard qu’au sein du Groupe, la souscription aux prêts auto a connu une hausse de 50% en 2012 (comparé à 2011). Elle précise encore que «le secteur des prêts automobiles a connu une baisse de 2% en volume et de 5% en unité. Il est à noter que la situation politique et socioéconomique au Liban et dans la région a un impact négatif sur ce secteur».
La directrice de la Banque de détail de Bank Audi souligne, par ailleurs, que «la prise de conscience des automobilistes libanais n’a pas connu de réelle révolution ces dernières années». Malgré cela, Bank Audi et son partenaire en assurances, LIA Insurance, essaient de faciliter l’accès à l’assurance automobile via une gamme de produits adaptés aux besoins et aux ressources de leurs clients. L’assurance «tous risques» adossée aux prêts automobile ou ce qu’on appelle plus communément l’«assurance car loan» est venue démocratiser l’assurance automobile et couvre aussi bien les intérêts de l’automobiliste que ceux de la banque.
Pourtant, Grace Eid constate que «malheureusement, dix ans après son instauration, même l’assurance obligatoire est toujours perçue par certains automobilistes comme une ‘taxe’ dont ils doivent s’acquitter. Il s’agit pour beaucoup d’une obligation nécessaire pour compléter les démarches administratives de ‘mécanique’, et non pas d’un besoin réel de couverture contre certains risques».

Sensibiliser la clientèle
Pour sensibiliser sa clientèle à sa gamme de prêts, Bank Audi se fait un point d’honneur de toujours lancer de nouveaux produits et services qui répondent aux besoins de l’ensemble de la société libanaise: particuliers, familles et différentes classes socioprofessionnelles.
Eid souligne que «le prêt auto constitue un des produits de base du portefeuille de prêts aux consommateurs de la banque. Cette dernière renouvelle en effet les assurances auto de ses clients, quels que soient leurs moyens, et leur propose plusieurs formules de prêts auto pour voitures neuves et usagées».
Selon Eid, «le principal avantage de ce produit est son accessibilité à tous les clients. Il se distingue par ailleurs par un premier versement à partir de 15%, une durée pouvant aller jusqu’à cinq ans, des taux d’intérêt concurrentiels et une réponse rapide (endéans 6 à 24 heures) à la demande déposée par le client. De plus, la police d’assurance obligatoire est offerte gratuitement la première année».
Le prêt auto de Bank Audi donne au client l’opportunité d’acheter une voiture neuve ou d’occasion, et d’en rembourser le coût à travers des paiements mensuels abordables prélevés directement sur son compte. En outre, le prêt, dont l’approbation est donnée en 6 à 24 heures, est accompagné d’une police d’assurance obligatoire gratuite la première année et d’une police d’assurance tous risques comprise dans les traites mensuelles, le tout proposé en collaboration avec LIA Insurance.
La stratégie de Bank Audi est fondée sur l’innovation grâce à des conditions et offres spéciales avec des concessionnaires automobiles ou sur des modèles spécifiques. Par exemple, le calendrier 2013 comprend des programmes exceptionnels avec les établissements «F.A. Kettaneh» et «Saad & Trad s.a.l.», qui se distinguent par leur flexibilité et permettent au client de choisir l’option qui lui convient le mieux. L’offre de «F.A. Kettaneh» porte sur les modèles Audi. Elle se caractérise notamment par un taux d’intérêt très compétitif, à partir de 2,75% en fonction du premier versement qui est de l’ordre de 0%. L’offre de «Saad & Trad s.a.l.», elle, porte sur les modèles Fiat et Jaguar. Elle se caractérise par un taux d’intérêt à partir de 2,99% en fonction du premier versement qui est de l’ordre de 15% minimum. Les deux offres impliquent une période de remboursement de cinq ans avec police d’assurance obligatoire gratuite la première année et une autre tous risques comprise dans les traites mensuelles, le tout proposé en collaboration avec LIA Insurance. A venir en avril 2013, un nouveau partenariat entre Bank Audi et la société «Impex», agent des voitures Cadillac, qui consiste en une offre exclusive particulièrement intéressante. Il est important de noter que les offres spéciales varient tout au long de l’année et que le client se doit d’être constamment à jour sur les nouvelles offres proposées.

Jenny Saleh

 


 

Axa Middle East
Des produits à valeur ajoutée

Bien présente sur le marché, la compagnie Axa Middle East enregistre une progression constante de l’assurance automobile. Les détails avec Joseph Nasnas, directeur commercial de l’assureur.

«En 2012, la progression du marché des assurances dommage est estimée à 6% en P&C», souligne Joseph Nasnas, directeur commercial d’Axa Middle East. «La dégradation générale des conditions économiques impacte la croissance du marché et notamment la vente de produits liés à des prêts. De ce fait, les tarifs du marché sont restés sous pression en raison de la concurrence et de l’accent mis sur la fidélisation de la clientèle. Axa Middle East se positionne à la deuxième place du classement sur le marché de l’assurance de particuliers, (selon al Bayan Economic Magazine) enregistrant une croissance de 30%. En ce qui concerne les assurances automobile, la croissance a été de 8% en 2012», précise-t-il.
Grâce à une politique continue d’éveil, l’automobiliste est aujourd’hui de plus en plus conscient de l’importance de souscrire des assurances en dehors de l’assurance obligatoire. «Cela est néanmoins insuffisant puisqu’il reste toujours une part significative d’automobilistes qui circulent sans assurances complémentaires», note Nasnas. En tant qu’assureur automobile, Axa Middle East, bénéficie d’une expertise privilégiée en matière d’analyse des comportements routiers, et peut aider dans la réduction des conséquences liées aux accidents. «Dans le cadre de notre politique de responsabilité d’entreprise, nous avons développé des partenariats avec certaines organisations telles que Kunhadi, Roads for Life ou Yasa afin d’améliorer la sécurité routière et promouvoir une meilleure prévention de risques», ajoute-t-il.
Axa M.E s’adresse aux particuliers, aux PME et aux grandes entreprises à travers des produits et des services à valeur ajoutée et accessibles au plus grand nombre, tout en développant des actions en faveur de la prévention des risques.

Application pour smartphone
«En ce qui concerne la clientèle connectée, nous avons été les premiers à créer une application pour smartphone permettant à nos assurés de déclarer des sinistres automobiles sans se déplacer. Cette clientèle est de plus en plus informée, créant ainsi des opportunités d’interactions tant digitales, à travers des réseaux sociaux, notre site Internet… que physiques», précise le directeur commercial de la compagnie.   
«Une importance primordiale est accordée à la qualité de service du département de sinistres automobiles qui veille au meilleur traitement personnalisé de nos clients. De plus, les produits offerts sont parmi les plus performants du marché, et nous mettons l’accent sur l’innovation continuelle. L’importance s’oriente aussi vers notre réseau de distribution, notamment les courtiers et agents considérés comme partenaires de confiance en relation avec le client», ajoute Joseph Nasnas. Sur un marché quelque peu stable et concurrentiel, Axa Middle East enregistre une progression de 8% tirée par de nouvelles affaires, et par la fidélisation de la clientèle grâce à la qualité du service et à l’innovation des produits, à l’extension du réseau de distribution par de nouveaux contrats, ou même l’inauguration de nouveaux points de vente régionaux dans le Nord, le Sud et la Békaa. Des produits adaptés à de nouvelles niches, ou même des avantages clients à travers des programmes de fidélité. Effectivement, seule la qualité des produits, des conseils et des services livrera une forte stabilité à Axa Middle East, une stabilité et expertise qui inciteront les clients actuels à rester fidèles et sauront en séduire durablement de nouveaux.
L’expertise d’assurance repose sur l’aptitude de souscripteurs spécialisés à évaluer des risques individuels ou collectifs. Les activités de prévention permettent à l’assureur et à l’assuré, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une grande société, d’éviter des accidents ou de faciliter la réparation de ceux-ci. Axa Middle East a établi des relations de travail privilégiées avec ses clients avant et après la survenance d’incidents; ses compétences en matière de gestion des risques non seulement pour fixer des primes mais également pour réduire le risque. L’innovation persiste aussi en continu au niveau des produits et des services, comme on le voit avec les applications pour smartphone.
Par ailleurs, Nasnas souligne que «la part représentée par les assurances pluriannuelles liées aux prêts bancaires dans notre portefeuille est en diminution, compte tenu que ces produits offrent une rentabilité non satisfaisante. C’est la raison pour laquelle nous ne sommes pas présents dans le cadre d’une offre complète: véhicule – financement – assurance. En contrepartie des accords stratégiques avec certains concessionnaires, existent,  portant également sur la réparation de véhicules dans les garages officiels, des différentes marques».

Jenny Saleh

 


 

Arope
Service après vente et gestion des sinistres

Leader sur le marché de l’assurance automobile au Liban, la compagnie Arope Insurance poursuit sa progression. Le point avec Fateh Bekdache, vice-président et directeur général d’Arope Insurance au Liban.

Fateh Bekdache, directeur général d’Arope Insurance, explique que la situation économique du pays a mené à une chute relative des prêts automobile en 2012, qui devrait par ailleurs se confirmer cette année encore.
Il souligne également que l’activité d’assurance auto d’Arope est «étroitement liée aux crédits bancaires, puisque pour pouvoir contracter un prêt, les banques exigent la plupart du temps, une assurance tous risques ou en tout cas, pour perte totale». Une manière pour les banques de sauvegarder leurs intérêts.
Concernant l’assurance auto obligatoire, considérée par beaucoup comme une taxe supplémentaire de la part de l’Etat, Fateh Bekdache, qui est aussi président du Bureau de l’assurance obligatoire, souligne que des améliorations et l’application de la nouvelle loi (conditions générales, tarifications au cas échéant et procédures) attendent toujours le feu vert du ministère de l’Economie et du Commerce. Elles porteraient sur «la prise en charge des dégâts matériels, et plus seulement du strict niveau corporel». Selon lui, l’achat des vignettes poursuit sa progression, mais n’atteint pas encore son plus haut niveau. Ce qui signifie que certains automobilistes contreviennent encore à la loi, et ce, malgré les contrôles fréquents.

Le rôle des banques
Par ailleurs, Bekdache note que la nécessité et l’intérêt de contracter une assurance automobile font leur chemin dans l’esprit des Libanais. «Depuis quinze ans, il y a eu une nette progression, notamment grâce aux banques, car les acheteurs de véhicules sont obligés de se doter d’une police d’assurance en même temps qu’ils souscrivent leurs prêts». Globalement, Bekdache estime que le marché de l’assurance auto se scinde en deux pôles. D’un côté, «les banques qui disposent de leur propre assurance et les autres, qui travaillent avec des assureurs hors du groupe».
Selon le directeur général d’Arope, aujourd’hui, dans ce segment complexe de l’assurance auto, «c’est le service clientèle qui fera la différence». «Ce métier est assez délicat car on ne connaît pas le client, on n’a affaire à lui qu’en cas d’accident et de sinistre», note-t-il. «Nous menons une politique agressive dans ce domaine et avons, ces dernières années, investi énormément dans le service après vente et la gestion des sinistres, afin de rendre nos services très performants». Un investissement qui paie, puisqu’il permet à Arope de se positionner comme le leader de l’assurance auto sur le marché libanais, vu qu’en 2011, le groupe a enregistré plus que 36 millions de dollars de primes, selon des chiffres du ministère de l’Economie et du Commerce.
Ce qui n’empêche pas les désagréments. Bekdache remarque ainsi qu’il y a parfois une fréquence «très élevée du nombre de sinistres pour le même véhicule», ou encore qu’il y a «parfois plusieurs tiers impliqués, ce qui rend la gestion assez difficile». Ces constats ont d’ailleurs poussé les compagnies à mettre en place un système de franchise de 100 dollars minimum.

Nombreux paramètres
D’autant que l’assurance auto, en tant que segment, peut coûter très cher aux compagnies quand elle n’est pas bien gérée. Quand elle est adossée à un prêt, il faut assurer les mêmes conditions sur toute la période de remboursement. Tout en prenant compte par exemple, des taux de change, du prix des pièces de rechange, souvent en euros, de la cherté de vie, coût du travail, ou encore des taxes. Autant de paramètres que l’assureur doit prendre en compte. Car l’assurance auto n’est pas forcément, on l’a compris, un secteur très rentable pour une compagnie.
Fateh Bekdache explique également que la compagnie doit être vigilante, notamment en ce qui concerne le marché des voitures d’occasion, et parfois «jouer à Sherlock Holmes» pour détecter les fraudes. Parmi elles, ceux qui achètent plusieurs véhicules de la même marque pour les louer, sans le déclarer.
Pas forcément rentable, donc, l’assurance auto permet toutefois à Arope de séduire une nouvelle clientèle, qui pourra par la suite acheter d’autres produits. «Bien sûr, cela permet le cross-selling», précise Fateh Bekdache.

Jenny Saleh
 
 

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