Vous êtes chargé par le Conseil supérieur chiite du suivi de l’affaire des otages enlevés à Aazaz, qui dure depuis un an. Y a-t-il un espoir de solution?
L’espoir est toujours présent et les signes positifs sont nombreux. L’affaire est mise maintenant sur de bons rails. Le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, a remis la liste des noms des détenues dans les prisons syriennes dont les ravisseurs veulent obtenir la libération. Le plus important reste que les autorités turques ont compris qu’il fallait clore ce dossier au plus vite.
Vous rendez les Turcs responsables de cet enlèvement?
Le dossier est en Turquie. Même celui des deux évêques enlevés à Alep est entre ses mains. Il ne faut pas chercher ailleurs la solution. Il faut s’adresser à Ankara.
Les autorités syriennes ont-elles accepté de coopérer dans ce dossier? Combien de temps les familles des pèlerins doivent-elles encore attendre?
La Syrie coopère. Nous lui demandons de continuer à être positive sur ce point et de remettre rapidement au général Ibrahim la liste des détenues dans les prisons syriennes. Mais nous ne pouvons avancer aucune date, car les négociations prennent généralement du temps. Cependant, je peux affirmer que les choses vont dans le bon sens et qu’il existe beaucoup de points positifs qui permettent de finaliser cette affaire. J’espère une solution dans un avenir proche.
Arlette Kassas