A la NBA, son surnom était le «spin doctor» (Monsieur communication). Mais Rony Seikaly est bien plus que cela. L’ancienne superstar a fait aussi ses preuves en tant que D.J. professionnel. Se produisant régulièrement dans les plus grands clubs, son actualité est riche outre-Atlantique.
Cette fois, il ne s’agit pas de le voir exceller sur un terrain de la NBA. Il faudra l’écouter et apprécier son talent. Rony Seikaly est de ceux qui arrivent à transformer en or tout ce qu’ils touchent. Passionné, il vous transporte, vous emporte avec sa musique. Pas surprenant qu’il soit autant demandé dans les meilleures boîtes d’Amérique (voir encadré).
Au cours des dernières années, des centaines de fans ont eu la chance d’apprécier sa musique. Mais c’est Seikaly lui-même qui a le plus de plaisir dans toute la discothèque. Sa passion en jouant de la musique et de voir la réaction de la foule est contagieuse. Mais, au fait, qu’est ce qui l’a mené à ce monde? Tout commence à l’âge de 14 ans. Dans sa maison en Grèce, à Athènes (il a quitté le Liban à l’âge de 9 ans), il y a une grande salle de musique. C’est ici qu’il joue pour les amis lors des réceptions, rassemblements ou encore lors des anniversaires. Ses talents, il les dévoile en premier devant des petits cercles d’amis. Le succès qu’il y connaîtra l’encourage à partager ses compétences de D.J.
Rony a presque tout écouté: de la musique classique, the Police, Genesis, Kiss, il s’imprègne aussi de tout. Il évolue en se déplaçant facilement du R & B au hip-hop à Kurtis Blow dans les années 80 et au début des années 90. Il développe un lien de parenté pour la musique électronique à travers toute son évolution. Donc, Rony et la musique, c’est une histoire ancienne. Et entre le moment où il décide de s’y consacrer, il y a quatre ans, et ses années du basketball, notamment le Heat de Miami en 1988, les Golden State Warriors, Magic d’Orlando et les New Jersey Nets, beaucoup d’événements ont eu lieu. En 1999, il se retire du monde sportif et entre dans celui de l’investissement. Il dirige une compagnie de millions de dollars. Il y a quatre ans, Seikaly a été convaincu de vivre de la musique. Une musique assez diverse. Surnommé «le style Rony» par les géants de l’électronique comme Erick Morillo, l’ancien basketteur se définit lui-même «comme l’heureux de l’underground». Il explique: «Ma musique n’est pas de celles que vous allez entendre à la radio et ne fait pas partie de celles qui vont vous effrayer. Vous pouvez entrer dans un lieu les yeux fermés et vous saurez qui joue. Mon style est une fusion de tout ce que j’aime». L’attachement de Rony pour la musique passe aussi par des CD qu’il a sorti sur Nervous Records, Subliminal Records et beaucoup plus. Il a aussi sa propre émission de radio sur Sirius / XM Area électrique appelée SugarFree et diffusée chaque samedi et lundi. Dans quelques jours, le D.J. sera au Canada. A lui, le monde!
Pauline Mouhanna
Un D.J. international
Seikaly s’est déjà produit dans de nombreux bars et clubs autour de la région de Miami (Bar None, Mynt, Mokai, le Club mur à l’Hôtel W). Mais ses talents vont bien au-delà de cette localité. Il s’est également produit dans les plus belles villes du monde. A New York, Las Vegas, Chicago, San Francisco, Marrakech, Paris et Ibiza. A Beyrouth, il vient de mettre l’ambiance dans le club Solea V.