Comment expliquez-vous les attentats à
l’explosif dans le Hermel, et auparavant à Saadnayel?
A Saadnayel, je ne sais pas qui était visé, mais au Hermel, l’image est claire. Il y avait deux engins explosifs. Aussitôt que des soldats libanais ont accouru après la première explosion, la deuxième a été actionnée, faisant deux blessés. Cet incident entre dans le cadre de la campagne menée par des parties du 14 mars contre l’armée après les affrontements de Saïda. Elles ne veulent pas que l’armée étende son autorité sur l’ensemble du territoire libanais. Elles ont été mécontentes des affrontements avec Ahmad el-Assir.
Pour le 14 mars, le Hezb serait impliqué dans ce qui s’est passé à Saïda?
Qui a attaqué les militaires libanais? L’armée n’a pas bougé avant les attaques qui l’ont visée et qui ont fait plusieurs martyrs et blessés parmi les militaires. Il n’y avait pas de raison que le cheikh Assir porte les armes.
Certains estiment que la présence d’autres armes a été la cause de la présence d’armes avec le cheikh Assir ou d’autres groupes?
Il y a une grande différence entre les deux cas. Le Hezbollah porte les armes pour défendre le pays contre Israël et les autres les dirigent vers l’intérieur. Ils poussent le Hezb vers un conflit interlibanais, mais il n’a jamais voulu utiliser ses armes à l’intérieur. Même durant les incidents du 7 mai qu’on lui reproche, il était dans une position de légitime défense, et la défense est un droit légal.
Arlette Kassas