Magazine Le Mensuel

Nº 2986 du vendredi 30 janvier 2015

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3 questions à Youssef Khalil

Pourquoi le Kesrouan vit-il toujours au rythme du crime, commis il y a trois semaines, coûtant la vie à Yves Nawfal?
Cet incident est regrettable et nous envisageons de former une délégation pour visiter la famille de la victime et lui présenter nos condoléances. Le Kesrouan est une région pacifique. Des incidents ont lieu parfois, perturbent l’ordre et provoquent de profondes blessures. Personne ne s’attendait à ce qui s’est passé. Cette affaire n’a pas été bien résolue et a abouti à ce crime.

Farid Haykal el-Khazen a critiqué la justice et les investigations en cours pour définir les responsabilités…
Nous attendons les résultats de l’enquête pour connaître les responsabilités et nous en vérifierons les détails pour s’assurer du point de vue légal. Il n’est pas normal que l’enquête soit conclue en quelques heures, alors que des personnes concernées n’ont pas encore été arrêtées.

On dénonce la politisation de l’affaire…
Quand un tel incident arrive, il faut attendre avant de donner un avis politique ou autre et prendre connaissance de tous les détails que les autorités, les forces de l’ordre et la justice possèdent avant d’émettre un avis quelconque. L’incident a eu des répercussions. Des jeunes se sont comportés d’une manière irresponsable. Plusieurs personnes ont été arrêtées au début, puis relâchées quand il s’est avéré qu’elles n’étaient pas impliquées. Les autorités ont eu peur de se trouver face à un groupe organisé. Elles se sont vite rendu compte que l’incident était individuel.

Arlette Kassas  

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