Egypte
En mal de financement
Les finances publiques de l’Egypte ne sont pas au meilleur de leur forme. Dans son rapport, Merrill Lynch a considéré que le pays du Nil aurait besoin d’un financement extérieur de l’ordre de 34 milliards de dollars au cours des prochains 18 mois. En revanche, il ne serait pas question pour les autorités égyptiennes de compter sur le soutien du Fonds monétaire international (FMI), du moins durant la période de transition que
traverse le pays, d’autant que de sérieuses réformes fiscales ne sont pas envisageables. Merrill Lynch a estimé que cette période de transition se prolongerait durant six mois. Les besoins en financement représenteraient 14,3 milliards de dollars pour le deuxième semestre de 2013 et 19,5 milliards pour toute l’année 2014. Ces sommes aideraient le gouvernement à amortir les obligations souveraines libellées en dollars à court terme de l’ordre de 8,2 milliards de $ et celles à long terme totalisant 6,4 milliards, ainsi que la couverture du déficit du compte courant de 6 milliards de dollars. Ce qui représenterait un grand point noir dans le paysage égyptien est certainement la marge limitée d’intervention de la Banque centrale dans la mesure où ses réserves en devises étrangères représentent le niveau minimum requis pour la préservation des
paiements extérieurs de l’Egypte.
Energies renouvelables
155 milliards $ au CCG
Les pays du Conseil de coopération du Golfe planifient d’investir collectivement environ 155 milliards de dollars dans des installations pour la production d’énergie photovoltaïque afin de générer un flux de plus de 84 GW d’ici à 2017. Les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite
projettent de devenir des leaders au niveau régional en termes de promotion des énergies renouvelables et la réduction des émanations de CO2. Les EAU comptent générer 7% de leurs besoins en électricité à partir des énergies renouvelables d’ici à 2020, alors que le royaume wahhabite souhaite doubler ses capacités de production d’électricité en édifiant des
installations génératrices de 54 GW d’ici à 2032.