Le paysage du secteur de l’automobile demeure presque inchangé pour la troisième année consécutive. La hausse des ventes a représenté 4,1% sur les huit premiers mois de l’année en cours par rapport à la même période un an auparavant, dopée par des offres promotionnelles sans précédent au Liban. En revanche, le volume des ventes de voitures neuves à moteurs de faible puissance s’est élevé à 91% du total des véhicules neufs vendus. La vente des voitures chinoises a progressé significativement de 67% sur un an à fin août 2013, les marques Chery et Geely gagnant en popularité, alors que la cote des voitures coréennes de type Kia et Hyundai s’est maintenue, leur part de marché ayant représenté 47% sur la période concernée. Dans la même ambiance de morosité s’inscrit la part minime du marché des voitures de luxe, dont le volume des ventes n’a représenté que 2% du total des parts de marché.
BDL
Légère hausse de l’indicateur synthétique
La moyenne de l’indicateur synthétique de la Banque du Liban (BDL), qui reflète l’activité économique dans le pays, a enregistré une légère hausse au cours du second trimestre de 2013 en comparaison avec le premier
trimestre de la même année. La moyenne de l’indicateur synthétique a progressé de 1,3% au second trimestre de 2013 sur un an, alors que celle-ci a grimpé de 3,8% sur un an au cours du premier trimestre de 2013. De tels taux sont proches de ceux enregistrés sur la période correspondante un an auparavant, ce qui permet de dire que la conjoncture
économique est demeurée pratiquement inchangée. En d’autres termes, le Liban
continue de traverser une période de
ralentissement économique, réussissant à échapper à la récession, avec certains facteurs positifs, notamment le flux de capitaux.