Magazine Le Mensuel

Nº 2937 du vendredi 21 février 2014

  • Accueil
  • Culture
  • Spectacle
  • L’école Terpsichore présente Carmina Burana. Ballet classique à l’aune de la modernité
Spectacle

L’école Terpsichore présente Carmina Burana. Ballet classique à l’aune de la modernité

L’école Terpsichore a présenté Carmina Burana, les 13, 14, 15 et 16 février derniers, au théâtre Tournesol à un public composé essentiellement d’amis et de parents. Fraîcheur et originalité, entre mouvements classiques et modernes.
 

Voilà les premières notes de l’œuvre la plus connue de Carl Orff qui résonnent dans la salle du théâtre Tournesol. Et la scène se colore progressivement de mouvements dansants imbibés de fraîcheur. Une vestale, des nymphes, un satyre. La mythologie grecque s’incarne dans toute sa poésie, renforcée par un décor simple et minimaliste qui se limite à quelques étoffes de couleur blanche accrochées à des rideaux noirs.
ur scène, les élèves de l’école de ballet Terpsichore, une quinzaine de différents âges, des adolescentes, des fillettes et un jeune homme, donnent le meilleur d’eux-mêmes, en toute justesse, en toute application. Maria Hélou, Nay Moawad, Rebecca Dahrouge, Aya-Maria Nehmé, Mona Shaar, Hadi Awada et Cynthia Dariane, soutenus par de très jeunes danseuses au sourire ravi. Mouvements justes, amples et gracieux, certes, on est loin du niveau professionnel, mais le résultat est agréable à contempler. Et la fraîcheur qui se dégage de certains tableaux épouse l’émotion et l’enthousiasme du public venu applaudir et encourager ces jeunes danseurs.
Ecole de ballet classique, Terpsichore a été établie en 2008 par des figures internationales de renom de la danse à l’instar de Georges Anghelus et Patricia Mantura. Et c’est Georges Anghelus qui signe la chorégraphie de Carmina Burana avec la participation de Patricia Mantura. Cette dernière a indiqué à l’occasion que «le ballet constitue une forme d’art très expressive de l’âme humaine et de ses différents tempéraments. Ce ballet reflète le perfectionnisme des mouvements, ainsi que la pureté de l’art. Vous n’avez pas besoin d’être connaisseur de ballet, vous apprendrez le message de cet art et vous apprécierez sa beauté au moment où vous y assisterez».
Reflétant le contraste entre la perception négative de la nature à l’enfance et celle à l’âge adulte, tout en s’appropriant des personnalités de la mythologie grecque, la performance cumule fraîcheur et jeunesse et une chorégraphie qui ne manque pas d’originalité, ni d’audace, entre ballet classique et mouvements modernes.

Leila Rihani

Related

Eric-Emmanuel Schmidt sur scène. Mélange d’obéissance et de liberté

Le dîner de cons. Rira bien qui rira le dernier

Alain Plisson met en scène Oscar Wilde. L’important est d’être aimé

Laisser un commentaire


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.