L’engagement du groupe SGBL en faveur du développement durable se nourrit de sa culture d’entreprise et s’appuie sur ses trois valeurs: professionnalisme, esprit d’équipe et innovation.
«En tant que banque, il est de notre devoir de contribuer aussi bien au développement économique que social du pays», affirme Joumana Hatem, directrice stratégie et marketing à la SGBL. Banque citoyenne et engagée auprès de la société, au-delà de son rôle de banquier, la SGBL contribue à de nombreuses initiatives solidaires, relayées par Marcel Ghanem, ambassadeur des causes sociales de la banque à l’occasion de son 60e anniversaire. Ce dernier s’engage personnellement en accompagnant sur le terrain les initiatives sociales de la SGBL et en s’impliquant au quotidien pour sensibiliser le public.
Fédérer et mobiliser les employés autour d’une cause citoyenne, tel est l’objectif majeur de la «Citizen Commitment Week», la semaine de la citoyenneté, instaurée annuellement par le groupe Société Générale en France et dans ses filiales dans le monde. Une semaine à laquelle les collaborateurs SGBL se mobilisent depuis plusieurs années au profit de diverses ONG comme le CCCL, al-Younbouh ou Oum el-Nour.
En mai 2013, la SGBL s’est engagée auprès des jeunes qui ont besoin d’une nouvelle chance pour se rétablir et se lancer dans la vie. La banque a également souhaité sensibiliser les employés au fléau de la drogue. L’initiative a été couronnée de succès puisque près de 400 collaborateurs ont fait don de quelque 5 000 livres chacun, qui ont servi à aménager le centre culturel des deux centres de l’association Oum el-Nour pour la réhabilitation des personnes confrontées à la drogue. Certains employés se sont personnellement impliqués, en dispensant aux membres du centre des ateliers divers (photo, cuisine, rédaction d’un CV, etc.). La SGBL a contribué aussi en offrant les équipements informatiques et en reversant un montant supplémentaire pour chaque livre donné.
Le message de Ghadi
«La cause des enfants handicapés nous tient fortement à cœur. Nous sommes convaincus que chaque individu mérite la chance de vivre dans un monde meilleur et de trouver sa place en société», affirme Joumana Hatem. C’est la raison pour laquelle la SGBL a parrainé le film Ghadi, produit par The Talkies, réalisé par Amin Dora, dont le héros est un jeune garçon atteint du syndrome de Down. La SGBL a voulu diffuser un message d’espoir et de tolérance, confirmant son soutien à la cause de la trisomie et aux handicapés mentaux afin de prouver que ces derniers ont des droits et un rôle important à jouer. «Nous avons souhaité faire évoluer les mentalités et aller au-delà des idées reçues, en reconnaissant la dignité des personnes atteintes de trisomie», explique Mme Hatem.
A l’occasion de son soixantième anniversaire, la banque a souhaité célébrer la vie et vivre les fêtes dans le partage en remplaçant ses traditionnels cadeaux de fin d’année par une donation de 60 000 dollars effectuée au nom de ses clients et partenaires, à trois organisations: Sesobel, arcenciel et la Défense civile.
La SGBL a voulu aussi apporter son soutien aux enfants atteints de handicap physique ou mental, en contribuant au financement de la construction du nouveau centre d’autisme de Sesobel. Cette ONG qui accueille chaque année plus de 600 enfants handicapés quelle que soit leur origine sociale, régionale ou confessionnelle, a pour mission leur épanouissement, malgré les difficultés, ainsi que l’accompagnement de leurs familles. Pour Joumana Hatem, «il est indispensable de briser les tabous pour vivre ensemble au-delà de toutes nos différences». «C’est une mission de longue haleine et notre engagement ne s’arrêtera pas là. Nous nous apprêtons à célébrer cette année les 150 ans du groupe Société Générale-France et nous serons au rendez-vous pour soutenir Sesobel et Oum el-Nour dans le cadre du challenge solidaire mondial, Citizen Commitment Games, qui sera lancé prochainement en interne auprès de l’ensemble des collaborateurs». De nouvelles actions sont prévues très prochainement auprès d’arcenciel et de la Défense civile.
Jenny Saleh