Les relations avec les différentes
factions du 14 mars se sont détériorées et vous avez annoncé la suspension de votre participation aux réunions du 14 mars…
Il est vrai qu’il y a eu un froid dans nos relations avec toutes les composantes du 14 mars et non avec quelqu’un en particulier. Les premières réunions n’ont pas eu de résultat, mais la dernière que nous avons eue avec le président Fouad Siniora a contribué à résoudre les points de divergence. Actuellement, les choses ont repris leur cours normal.
Que reprochez-vous au 14 mars?
La façon de travailler et de faire face aux défis qui nous attendent. Il existe surtout un manque de coopération et de solidarité, ainsi qu’une absence de discussion au sujet des différents points de vue sur les questions importantes. Il faut éviter de se marginaliser les uns les autres et, au contraire, être plus unis dans l’intérêt du pays et pour la réalisation du même but: celui de défendre l’indépendance et la souveraineté du Liban contre toute hégémonie. L’important est que nous agissions comme une seule équipe et non comme des composantes éparpillées.
Est-ce que l’absence de votre parti de la nouvelle formation gouvernementale a influé sur votre position?
Non. D’abord, je n’étais pas du tout enthousiaste à être représenté dans le nouveau gouvernement, parce que je ne sais vraiment pas sur quelles bases se fait la participation. Ensuite, les partenaires dans le gouvernement ne me plaisent pas.
Arlette Kassas