Du 6 au 11 juin aura lieu le Beirut Cinema Week, à l’initiative de trois organisations, ..né.à Beyrouth, Bande à part et la Fondation Liban Cinéma. Un grand chapiteau qui comprend trois événements: le festival du film libanais, Beirut Cinema Project et La Nuit des Mabrouk.
On connaît, depuis plus de dix ans, le Festival du film libanais lancé par ..né.à Beyrouth, et dont l’organisation a été par la suite prise en charge par Bande à part. Et si l’édition de l’année dernière a été annulée en raison de la situation, cette année elle se maintient. Mais sous une autre forme, plus élaborée. C’est que, depuis l’année dernière déjà, les organisateurs du festival se sont associés à la Fondation Liban cinéma pour créer Beirut Cinema Week, dans le but unique qui les unit tous, celui de promouvoir le cinéma local, et dans l’espoir de rassembler progressivement toutes les organisations qui s’occupent de cinéma autour d’un grand événement encore plus grand. La première édition aura donc lieu cette année du 6 au 11 juin. Beirut Cinema Week comprend plusieurs événements: la 11e édition du Festival du film libanais, le Beirut Cinema Project» et la 3e édition de la Nuit des Mabrouk.
De projections en rencontres
Le Festival du film libanais est prévu du 6 au 10 juin au cinéma Métropolis. Au programme: 49 films, entre fiction, documentaire et film expérimental, entre très courts, courts, moyens et longs métrages, entre films en compétition et films hors compétition. Les films sélectionnés sont le reflet de la composante libanaise et des interpellations de la société. Cette année, un nouveau prix va être inauguré, celui du meilleur film expérimental vu le nombre de plus en plus croissant de ce genre. Il s’ajoute ainsi aux prix de la meilleure fiction, du meilleur documentaire et du meilleur premier film, qui seront décernés par le jury composé de la réalisatrice et actrice Nadine Labaki, l’auteur Charif Ghattas, du journaliste culturel Pierre Abi Saab et du réalisateur argentin Hernán Belón. Ce dernier, ainsi que son confrère Pablo Mazzola, animeront deux master class. C’est que, dans le cadre du festival, une nouvelle sélection a été ajoutée, Films d’ailleurs, consacrée cette année à l’Argentine à travers cinq longs métrages.
Quant au Beirut Cinema Project, initié par la Fondation Liban Cinéma, il constitue une plateforme pour les cinéastes libanais à la recherche de conseils et contributions de la part d’experts de l’industrie. Durant les journées du 10 et 11 juin, les 12 réalisateurs sélectionnés auparavant sur 21 projets envoyés, auront l’opportunité d’être en contact direct avec des leaders internationaux de l’industrie du cinéma, dont Pablo Mazzola, Anne Parillaud… Ils bénéficieront ainsi de rendez-vous préprogrammés avec des producteurs internationaux, des vendeurs, des financiers et des représentants de fonds internationaux, lors de ces deux jours de consultation et de mise en réseau, leur permettant ainsi de générer des idées et de trouver d’éventuelles opportunités d’affaires. Deux prix seront décernés par Junto Box Films et l’Organisation internationale de la Francophonie aux deux meilleurs projets lors de la cérémonie de La Nuit des Mabrouk.
Justement, La Nuit des Mabrouk est prévue le 11 juin à l’Hôtel Phoenicia, en deux temps: une cérémonie de récompenses de la production annuelle suivie d’un dîner de gala en présence de l’actrice Anne Parillaud et avec la participation de Khaled Mouzannar, Zeid Hamdane et du Monday Blues Band. Fête du cinéma libanais placé sous les projecteurs, le jury, regroupant notamment Alain Brenas, Elie Khalifé et Julia Kassar, décernera quatre prix aux douze films libanais projetés en salles en 2013: meilleur film de fiction, meilleur documentaire, meilleur acteur, meilleure actrice. Et les douze films en lice sont: Asfouri, Blind Intersections, Betroit, Bébé, Detroit Unleaded, Ghadi, La Vallée des larmes, The Last stop, ainsi que les documentaires 74 The reconstruction of a struggle, Sleepless Nights et The Lebanese rocket society.
Nayla Rached
www.lebanesefilmfestival.org
www.fondationlibancinema.org
Au programme
Vendredi 6 juin
19h30: cérémonie d’ouverture.
Salle 1:
20h: Letter to a refusing pilot d’Akram Zaatari – Honeymoon de Hady Zaccak – Studio Beirut de Mokhtar Beirut – Mondial 2010 de Roy Dib.
Salle 2
20h: Habi, La Extranjera de Maria Florencia Alvarez.
Samedi 7 juin
Salle 1:
18h: Amal de Racha el-Taki – Clear Blue Skies/Flight RK 929 d’Anna Ogden-Smith – Siham de Cyril Aris – God is the greatest de Kai Gero Lenke – Roubama de Rakan Mayasi – Troubled waters de Toufic Khreich.
20h: Pipe Dreams de Ali Cherri – Ash de Yasmine Hatem – Eté 91 de Nadim Tabet et Karine Wehbé – Conflict [1949-] [1979-] de Josef Kalüf.
22h: 96.2.1 de May Kassem – Embers de Tamara Stepanyan.
Salle 2:
17h: Gatica El Mono de Leonardo Favio.
21h: Vorfreude de Charbel Kamel – The Wall d’Odette Makhlouf – Soukoun d’Amanda Kik – My father looks like Abdel Nasser de Farah Kassem.
22h30: Incarnation of a bird from an oil painting de Omar Fakhoury et Roy Samaha – Figure d’Armen de Marlène Edoyan.
Dimanche 8 juin
Salle 1:
18h: Can you and I really dance together? de Wafaa Céline Halawi – Sporting club de Zalfa Seurat – A l’abri de Roy Arida – Maman non merci d’Anthony Chidiac.
20h: Eva de Mounira Akl – The Sheikh Imam project de Geith el-Amine – Ziad de Grégory Rateau et Sarah Taher – Emuet de Corine Shawi.
22h: The myth of Saleh Sharif de Zahi Farah – Youth of Cairo, the unscene de Christina Malkoun – Parking de Salma Cheddadi et Florent Meng.
Salle 2:
18h: El Campo de Hernán Belón.
21h: Naseej de Firas Hallak – Powerless de Cynthia Choucair.
22h30: I am the king of glory d’Elsa el-Haddad – Exiled de Rabih el-Amine.
Lundi 9 juin
Salle 1
20h: Schehrazade’s diary de Zeina Daccache.
22h: Birds of september de Sarah Francis.
Salle 2
18h: Voyage dans le cinéma expérimental à Beyrouth de Michel Amarger et Frédérique Devaux.
20h: Dodgem de Christophe Karabache.
22h: Beirut Buenos Aires Beirut de Hernán Belón.
Mardi 10 juin
21h: cérémonie de clôture et remise des prix.
Salle 1:
21h30: Par le regard des mères, Vol libre au Liban, Beyrouth de pierre et de mémoire de Philippe Aractingi.
Salle 2:
21h30: El Etnógrafo d’Ulises Rosell.