Depuis sa création, Takreem est dévouée à son engagement d’honorer les réussites arabes. Après Beyrouth, Doha, Manama, Paris, c’est à Marrakech que le jury de Takreem a célébré, cette année encore, un cru 2014 de lauréats qui se sont distingués par leurs réalisations remarquables.
♦ Le Jeune entrepreneur: Kamel el-Asmar – Jordanie honoré pour avoir créé le premier réseau de bénévolat pour le monde arabe, connectant les personnes travaillant dans le secteur du développement afin d’élargir les possibilités, échanger des idées, partager les connaissances, ainsi que la promotion et le partage d’une culture de la citoyenneté active dans la région.
♦ L’Avancée scientifique et technologique: Lihadh el-Ghazali – Irak pour ses importantes contributions dans le domaine de la génétique clinique et, plus particulièrement, pour ses avancées sur les maladies génétiques spécifiques aux Emirats arabes unis et au monde arabe.
♦ L’Excellence dans le domaine de la culture: le Conservatoire national de musique Edward Said – Palestine pour réconcilier des milliers d’enfants et de jeunes Palestiniens avec la musique et leur permettre d’apprendre à jouer d’un instrument ou de chanter dans une chorale de camp de réfugiés.
♦ Le Développement durable et l’environnement: l’Institut de recherche appliquée Jérusalem – Palestine, dont la vision reflète l’aspiration nationale de tous les Palestiniens à vivre dans un Etat palestinien indépendant et autonome qui a la souveraineté complète sur ses ressources naturelles et une stratégie globale de développement dans un cadre de démocratie, de transparence et de bonne gouvernance.
♦ La Femme arabe de l’année: Amal Basha – Yémen, choisie pour son combat pour le respect des droits de l’homme, en général, et des femmes, en particulier, au Yémen et au-delà, faisant d’elle l’une des plus grands défenseurs des droits de l’homme dans le monde arabe.
♦ L’Innovation dans l’éducation: Azza Kamel – Egypte, fondatrice de l’ONG Alwan Wa Awtar, qui travaille auprès des enfants défavorisés et marginalisés afin de développer leurs compétences et talents, en utilisant l’art comme outil d’intégration et de développement social.
♦ La Philanthropie et les Actes sociaux: Amina Laraki Slaoui – Maroc pour son engagement auprès des personnes handicapées afin de leur restituer leurs droits et dignité dans une société plus tolérante et humaine. Sa mission: favoriser l’inclusion sociale des plus vulnérables à travers des projets d’entrepreneuriat social.
♦ Le Leadership d’entreprise: Samih Toukan – Jordanie qui a fondé le premier serveur en langue arabe et la plus grande communauté en ligne arabe avec plus de 16 millions d’utilisateurs et de l’avoir vendu à Yahoo! réalisant la plus importante opération d’acquisition de technologie dans l’histoire de la région. Samih Toukan est un acteur incontournable du secteur: fondateur et investisseur actif dans de nombreuses start-up, incubateur et fonds d’investissements pour favoriser l’entrepreneuriat dans les communautés marginalisées.
♦ L’Apport international à la société arabe: fonds de secours aux enfants de la Palestine – Etats-Unis et la Jordanie, honoré pour sa mission d’identification d’enfants malades ou blessés en Palestine, Syrie, Liban, Jordanie et en Irak et de leur assurer l’assistance et les soins médicaux nécessaires, quelles que soient leurs nationalité, religion ou origine ethnique.
Quant à Gilbert Chagoury, il a reçu le prix Lifetime Achievement pour son parcours professionnel et philanthropique. Ce prix a été également décerné à titre posthume à la mémoire du grand journaliste, homme politique et diplomate libanais, Ghassan Tuéni.
Le coup d’envoi de la cérémonie a été donné par Ricardo Karam, fondateur de Takreem, en présence de 500 invités. «Le Moyen-Orient, dit-il, est tourmenté par la violence et l’effusion de sang. La litanie des explosions qui traversent nos écrans de télévision comme une avalanche est un rappel quotidien douloureux que la paix est très loin. Cependant, le monde arabe est en vie. Takreem célèbre les contributions intellectuelles d’hommes et de femmes arabes qui devraient être une source d’inspiration pour nous tous (…)».