L’évaluation stratégique de l’Institut de recherche de la Sécurité nationale en Israël met l’accent sur la nécessité de réviser l’hypothèse selon laquelle la stabilité à la frontière syro-israélienne est meilleure avec le maintien du régime Assad qu’avec la prise de contrôle par l’opposition. «Le renversement de Bachar el-Assad et l’implantation d’un régime sunnite aboutiront à la rupture du croissant chiite extrémiste. L’axe de la résistance sera essentiellement affaibli sans la Syrie, ce qui réduira la menace qui pèse sur Israël». Pour parvenir à cette situation, l’étude appelle à l’identification d’acteurs sunnites modérés et d’autres issus des minorités druze, chrétienne et kurde avec lesquels il sera possible de coopérer à l’étape post-Assad. «La planification et l’entraînement à une guerre qui assènera un coup très dur à la puissance militaire du Hezbollah après le départ d’Assad doivent constituer des objectifs cruciaux».