Magazine Le Mensuel

Nº 2992 du vendredi 13 mars 2015

Expositions

Spiridon Majdalani: terres libanaises

Le khan art bar présente les œuvres de différents artistes. Cette fois, ce sont les très belles œuvres de Spiridon Majdalani qui envahissent les cimaises de cet établissement. Un véritable plaisir pour les pupilles. Couleurs et émotions sont au rendez-vous. Une exposition qui vaut bien le détour.

Spiridon Majdalani est un passionné. Passionné de dessin et d’aquarelle. Enseignant, il apprend  à ses étudiants «les différentes techniques de dessin et de l’aquarelle aux rendus de projets d’architecture. «Ces facteurs m’ont aidé à me lancer dans des peintures dans lesquelles j’essaie d’explorer encore et encore de nouvelles façons de voir, d’exprimer et de communiquer par le biais de l’aquarelle», explique-t-il. Dans ses œuvres, cet artiste au talent certain est en quête avant tout de lumière. Cette lumière propre au Liban qui explose en une kyrielle de couleurs et d’ombres dans les magnifiques paysages du pays du Cèdre. La palette de Spiridon est fraîche, vive et lumineuse. Il accorde beaucoup d’importance aux détails. «Le détail m’intrigue, m’interpelle. Le réalisme des éléments de la nature me pousse à me concentrer sur les petits détails d’un arbre, d’un ancien bâtiment, d’une barque dans un vieux port», poursuit-il. Il peint en plusieurs couches claires, avant de mettre les couleurs sombres. «L’essentiel, c’est que l’aspect général doit refléter l’instant capté, surtout sous le soleil écrasant des longs jours d’été», dit-il. Spiridon Majdalani ne s’arrête pas aux thèmes ni aux cadres «carte postale», comme il le dit. «Ce qui m’intéresse, c’est l’émotion devant un paysage, une ancienne demeure, une ruelle… et comment partager ce sentiment avec l’observateur», conclut-il. Et c’est réussi! Devant ses toiles, le spectateur est submergé d’émotions diverses.

C.T.D.

Bio en bref
Spiridon Majdalani est né à Beyrouth en 1969. En 1997, il obtient un diplôme d’études supérieures en architecture de l’Académie libanaise des beaux-arts (Alba). Il a travaillé dans de grands bureaux d’architecture et à son propre compte sur plusieurs projets variés, avant de se consacrer à l’enseignement. Il a enseigné les projets d’architecture en première, deuxième et troisième année à l’Alba, (2008-2013) et est toujours enseignant du cours de croquis et de rendering en deuxième année. Il occupe actuellement le poste de responsable administratif de l’école d’architecture de l’Alba.

Agenda
Mona Ezzedine. Bleu rose.
Jusqu’au 14 mars, à la galerie Zamaan.

Anthony Russell. Maridadi.
Jusqu’au 15 mars, à la galerie
Les Plumes.

Didier L’Honorey. Happy flowers.
Jusqu’au 27 mars, à la galerie Alice Mogabgab.

Exposition collective.
Unfinished conversations.
Jusqu’au 2 mai, au Beirut Art Center.

Youssef Basbous.
The Age of Wood.
Jusqu’au 30 avril, à la galerie Macam.

Pop-Up Store: Effys.
Jusqu’au  31 mars, aux Souks de Beyrouth.

Jopseph Matar. Instants d’évasion.
Du 18 au 28 mars, à la galerie Surface Libre.

Laure Ghorayeb et Mazen Kerbaj. L’abécédaire.
Jusqu’au 3 avril, à la galerie
Janine Rubeiz.

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