Les avoirs consolidés des banques commerciales se sont élevés à 176,95 milliards de dollars à fin mars 2015, soit une croissance de 0,72% depuis le début de l’année en cours et une progression de 6,47% sur un an. Le total des réserves, qui représentent une part de 36,47% des actifs, s’est accru de 1,02% au premier trimestre 2015, à 65,54 milliards $. Les prêts au secteur privé, dont la part est de 28% des avoirs consolidés, ont augmenté de 0,48% aux trois premiers mois de 2015, atteignant 51,14 milliards $. Cette progression était tributaire à la hausse de 2,13% des avances consenties au secteur privé en livres. Toutefois, cette amélioration a été allégée en partie par un recul de 0,05%, à 38,44 milliards $ de prêts accordés au secteur privé en devises étrangères sur la période couverte. Quant aux créances du secteur public, représentant 22,01% du total des actifs, elles ont enregistré une hausse de 4,27% de janvier à mars 2015, représentant 38,94 milliards $ fin mars dernier. Par conséquent, les bons du Trésor en livres ont reculé de 0,79%, à 20,77 milliards $, alors que les euro-obligations ont progressé de 10,84 milliards $ au premier trimestre 2015, représentant 20,39 milliards $ fin mars dernier.
Port de Beyrouth
L’activité augmente de 10,5% en avril
L’activité au port de Beyrouth a connu une hausse exceptionnelle en avril de l’ordre de 10,5% sur un an, atteignant 21,47 millions de dollars, soit le niveau le plus élevé enregistré au cours des derniers cinq mois. Ce phénomène serait dû à un apaisement du conflit entre les antagonistes concernant le remblaiement du IVe bassin, à la hausse de 15% des prix de l’or noir sur les marchés internationaux au 4e mois de l’année en cours, en plus des difficultés d’acheminement des marchandises par voie terrestre, dopant le transport maritime aux dépens du transport routier. La progression des revenus du port en avril dernier a tiré à la hausse ses recettes, qui ont totalisé 72,17 millions $ au cours des quatre premiers mois de 2015, soit une croissance de 5,98% en dépit de la faible performance au premier trimestre.