Magazine Le Mensuel

Nº 3002 du vendredi 22 mai 2015

Santé

Les sodas sucrés diminuent la réponse au stress

La consommation de boissons sucrées diminue la réponse au stress, mais pas celle des boissons diètes à l’aspartame. Les participantes qui avaient pris des boissons sucrées avaient des niveaux de cortisol diminués après l’épreuve de mathématiques comparativement à celles qui avaient consommé des boissons sucrées à l’aspartame. Elles présentaient aussi plus d’activité dans l’hippocampe – une partie du cerveau impliquée dans la mémoire et sensible au stress – alors que celui-ci est normalement moins actif lorsque le corps est soumis à un stress.

 

Les nourrissons
Plus sensibles à la douleur


Le seuil de tolérance des nourrissons à la douleur est inférieur à celui des adultes. En utilisant une méthode inédite de mesure à l’aide de l’imagerie cérébrale (IRM), des chercheurs ont découvert que les zones d’activité cérébrale répondant à la douleur s’activaient chez le bébé de la même façon que chez l’adulte, mais lors d’un stimulus quatre fois plus faible. L’équipe médicale a testé la douleur en appuyant sur la plante des pieds des sujets avec une tige. Sur les bébés, l’expérience était réalisée alors qu’ils étaient endormis, et le stimulus était assez indolore pour ne pas les réveiller.
Les zones du cerveau qui s’activent sont quasiment les mêmes que chez l’adulte.

 

Modifier l’ADN
Une réalité possible?


Une nouvelle méthode biologique permet désormais de modifier l’ADN très précisément, en ciblant un gène spécifique. Si certains chercheurs y voient une avancée majeure pour la recherche sur les maladies génétiques, d’autres mettent en avant un danger éthique de taille. Il s’agit, grâce à une enzyme appelée Cas9, de découper un brin de la double-hélice d’ADN de nos cellules, pour désactiver ou corriger l’expression d’un gène, ou même d’ajouter un gène d’intérêt. En théorie, il serait donc possible de désactiver ou d’activer une maladie génétique, de protéger de la maladie d’Alzheimer ou de doter l’individu de caractéristiques plus avantageuses.

La méditation
Contre la rechute de dépression


Le risque de rechute est accru dans les deux années qui suivent une dépression et chez les personnes qui ont fait plusieurs épisodes dépressifs. La méditation de pleine conscience serait aussi efficace que le traitement standard avec antidépresseurs contre les rechutes de dépression, selon une étude. La technique de méditation consiste à focaliser son esprit, ses pensées et ses sensations sur l’instant présent. Elle réduirait significativement le risque de rechute. Toutefois, on ne peut pas établir une supériorité de la méditation sur les antidépresseurs en termes d’efficacité et de coût, révèle l’étude.


Les animaux domestiques
Un risque pour la santé


Les animaux domestiques peuvent transmettre des infections aux humains, surtout aux patients dont le système immunitaire est affaibli. Ils sont également un risque pour les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées. Ce risque semble toutefois mal connu de la population. Tous les animaux de compagnie peuvent potentiellement infecter les humains. Ainsi, les chiens, les chats, les rongeurs, les reptiles et les amphibiens peuvent transmettre la salmonelle, des bactéries multirésistantes ou d’autres maladies, ou encore des parasites comme l’ankylostome, le ténia et le toxoplasme. L’infection peut se faire par une morsure, par une égratignure ou par contact avec la salive ou les excréments.

 

L’allaitement
Prévient le risque de tabagisme maternel


Les futures mères qui arrêtent de fumer pendant la grossesse peuvent recommencer à fumer moins d’un an après l’accouchement. Mais l’allaitement pourrait diminuer les chances de reprendre la cigarette. C’est un facteur qui protège contre une augmentation du tabagisme après l’accouchement. Parmi les nouvelles mères qui récidivent, 67% reprennent dans les trois mois qui suivent la naissance, et 90% recommencent dans les six mois.

 

NADA JUREIDINI









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