Magazine Le Mensuel

Nº 3006 du vendredi 19 juin 2015

Santé

Trop de sel, mauvais pour le cerveau

Trop de sel nuirait à la santé du cerveau et des reins. Des niveaux élevés de sodium épaississent le muscle cardiaque, le forçant à travailler plus dur. Mais cela nuit aussi à la capacité des reins à filtrer les protéines, et cela a une incidence négative sur la partie du cerveau qui contrôle la réponse de notre système nerveux. Notre corps a idéalement besoin de 2300 mg de sel par jour pour bien fonctionner, soit l’équivalent d’une cuillère à café. Mais toutes les personnes «à risque», c’est-à-dire souffrant d’hypertension artérielle, de diabète ou d’une maladie rénale, devraient limiter cette consommation à 1500 mg par jour.

 

Soigner la dépression
Réduit le risque cardiaque


Le risque cardiovasculaire est moins important chez les patients sous antidépresseurs que chez ceux qui n’en prennent pas. L’effet des antidépresseurs sur le risque de maladie cardiovasculaire serait encore plus important que celui des statines (des médicaments anti-cholestérol qui combattent le risque cardiovasculaire). Les médicaments antidépresseurs n’amélioraient pas seulement l’humeur, mais ils réduisaient le risque cardiaque. Les patients atteints de dépression modérée à sévère, qui prennent des antidépresseurs, ont un risque de décès plus faible comparés à ceux ayant le même niveau de dépression, mais ne prenant pas d’antidépresseurs.


Le cancer de la prostate
Lien avec le cancer du sein?


Des antécédents de cancer de la prostate chez votre père ou votre frère peuvent indiquer que vous êtes à risque d’avoir un cancer du sein. Ce risque est de 15% plus élevé. Selon les chercheurs, celles qui avaient un parent au premier degré (un frère, un père ou un fils) avec le cancer de la prostate avaient un risque 14% supérieur d’être diagnostiquées avec un cancer du sein après l’âge de 50 ans. Un risque qui augmente de 78% chez les femmes ayant dans leur famille à la fois des antécédents de cancer de la prostate et des antécédents de cancer du sein.

L’hormone de l’amour
Contre l’obésité masculine?


L’amour ferait brûler des graisses. L’ocytocine de synthèse(hormone de l’attachement) réduit l’appétit des hommes bien portants. Sous l’effet de l’ocytocine, la graisse du corps des sujets se transformerait en carburant pour produire de l’énergie. La pulvérisation à l’ocytocine a réduit leur apport calorique en moyenne de 122 calories et leur apport en graisses a baissé de neuf grammes lorsque les chercheurs ont comparé l’alimentation des sujets après les deux petits-déjeuners. L’ocytocine pourrait être un traitement prometteur contre l’obésité et ses complications métaboliques.

 

L’allaitement
Rendrait plus intelligent?


L’allaitement de longue durée contribuerait à une intelligence accrue, une scolarité plus longue et de meilleurs revenus à l’âge adulte. Les enfants nourris au sein au début de leur existence tireraient bénéfice de cet allaitement en comparaison à ceux qui ne sont pas été allaités. Ce bénéfice serait d’autant plus important que la durée de l’allaitement est longue. Les bébés nourris au sein pendant un an auraient un Q.I. (quotient intellectuel) supérieur de quatre points à ceux allaités pendant moins d’un mois. Ils auraient également eu une scolarité plus longue (de près d’un an), tandis que leurs revenus seraient supérieurs d’un tiers au revenu moyen.

 

La codéine
Déconseillée pour les moins de 12 ans


Les médicaments à base de codéine comme les sirops contre la toux sont déconseillés aux enfants de moins de 12 ans en raison du risque de troubles respiratoires qu’ils présentent. Chez certaines personnes dites «métaboliseurs ultrarapides», la transformation de la codéine en morphine par le foie se fait plus rapidement que la normale. Cette conversion accélérée peut donner des effets indésirables graves comme des problèmes respiratoires, selon l’Agence européenne du médicament (EMA) qui cible particulièrement les enfants de moins de 12 ans, les femmes enceintes et les personnes âgées. Les jeunes (12-18 ans) ayant des problèmes respiratoires présentent également des risques.

 

NADA JUREIDINI




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