Pour la deuxième fois, le parti Kataëb boycotte les séances du dialogue. Pourquoi?
Dès le début, nous avons expliqué que nous étions favorables au dialogue, mais que nous nous abstenons de participer aux réunions avant une séance gouvernementale consacrée aux affaires nécessaires et urgentes. Ils avaient suspendu les salaires des militaires qu’ils ont fini par débloquer. Nous ne pouvons plus compter sur des promesses qui ne sont jamais tenues. C’est pourquoi nous continuerons à ne pas assister aux réunions du dialogue tant que le gouvernement ne se réunira pas.
Et à la séance parlementaire?
A quoi bon chercher midi à quatorze heures? La clé de toutes les solutions est dans l’élection présidentielle.
Malheureusement, plusieurs questions sont sur le tapis sauf celle qui est prioritaire. Nous sommes prêts à assister à des séances parlementaires, jour et nuit, si cela s’avère nécessaire, mais qu’ils commencent par le plus important, à savoir l’élection d’un président de la République.
L’élection présidentielle dépend-elle d’obstacles purement internes ou le régional joue-t-il un rôle?
Des intérêts régionaux sont en jeu, mais ce sont des parties internes qui ont lié le sort du pays du Cèdre à des forces étrangères.
Arlette Kassas