Le Qatar doit urgemment envisager une réforme de son système de subventions et de taxes, selon un haut responsable, faisant référence aux pays riches du Golfe exportateurs de pétrole. Il a préconisé des réformes radicales afin de faire face à la baisse des prix du pétrole et du gaz. Le ministre qatari de la Planification et des Statistiques, Salah el-Nabit, a souligné que la pression sur les finances publiques devrait se traduire par une meilleure discipline au niveau des dépenses consacrées aux projets et programmes de développement. Dans ce contexte, le responsable a fait remarquer que les subventions du pétrole et des produits alimentaires font partie d’un système de bien-être social luxueux, suggérant par ailleurs que les subventions soient accordées dans le futur à de petits groupes et tranches sociales à faibles revenus parmi les citoyens qataris et non pas à toute la population, qui regroupe de nombreux ressortissants étrangers. Parallèlement, le gouvernement qatari est en train de discuter avec certains pays l’hypothèse d’une introduction à un niveau régional de la TVA. Qatar est le plus grand exportateur de gaz au monde et l’un des plus riches pays du Golfe, et ses finances ne sont pas en danger. Néanmoins, la valeur de ses exportations énergétiques a presque diminué de moitié en 2015.
Dubaï
Chèques sans provision de 9,25 millions $
Le propriétaire de la bijouterie de détail Atlas Group, basée à Dubaï, a été arrêté et emprisonné pour une durée de trois ans, accusé d’avoir émis deux chèques sans provision d’un montant de 9,25 millions de dollars. L’avocat du propriétaire, un ressortissant indien âgé de 73 ans, M. Ramachandran, va interjeter appel contre le verdict. En août dernier, l’accusé et sa fille avaient été arrêtés pour les mêmes motifs. Depuis quelques années, Dubaï rejoint les cités de Londres, New York et Hong Kong considérées comme un centre pour le commerce de l’or et du diamant.
LILIANE MOKBEL